Piège : les ambaboys attaquent l'armée avec une roquette, bilan épouvantable

La guerre meurtrière en Ambazonie

Mon, 27 Mar 2023 Source: www.camerounweb.com

La guerre dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (Noso) est de plus en plus meurtrière au fil du temps. Les combattants séparatistes ne baissent pas les armes. Ils attaquent quand l’opportunité se présente des convois des forces de l’ordre et de sécurité, faisant d’importants dégâts que ce soit en termes de pertes en vies humaines ou des destructions liées à des infrastructures ou matériels de l’armée.

Le lanceur d’alertes Nzui Manto a eu écho d’une nouvelle attaque en Ambazonie, à Ntumbah. Là-bas comme il le raconte, « un détachement mixte parti de Ngarbuh pour Ntumbah a été attaqué à la roquette par les ambazoniens ».

On apprend que « les militaires se rendaient à Ntumbah pour ravitailler en alimentation leurs camarades lorsqu'ils ont été pris pour cible par une roquette tirée par les ambazoniens ». L’effet de surprise a encore prévalu, ne laissant aucune chance aux personnes attaquées.

Le bilan dressé fait état des blessés mais pas de mort signalée. « Le maréchal des logis Geslain Marcel matricule numéro 23614 en service ESC 51 Bafoussam a été touché à la tête et l'œil crevé ».

« Le S/C Bouko Boko en service au 52ème BIM a été touché lui aussi à la tête. Les blessés ont été conduits à l'hôpital de Ndu où une urgente évacuation a été exigée », apprend-on.

Les affrontements meurtriers dans ces zones du territoire n’ont fait que trop durer. Malgré les différentes tentatives de négociations entre ambazoniens et gouvernement, le sang continue de se répandre dans l’Ambazonie au grand malheur des victimes ainsi que de leur famille.

De mémoire, cette crise anglophone encore appelée guerre d'Ambazonie ou la guerre civile camerounaise a commencé en 2017 entre le gouvernement camerounais et des groupes séparatistes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du pays.

Le conflit est initialement basé sur des revendications corporatistes des avocats et enseignants. Mais rapidement, il a basculé vers des revendications sécessionnistes fortes en raison des réponses jugées insuffisantes du gouvernement, du refus d'ouvrir un débat sur le retour au fédéralisme et de nombreuses violations des droits humains par les forces de sécurité camerounaises.

Source: www.camerounweb.com