L'accident de Bruno Bidjang dimanche 07 mai dernier, continue de susciter des commentaires, notamment sur l'endroit d'où venait le journaliste, quelques heures avant l'accident.
Si Bruno Bidjang lui soutient qu'il n'était pas parti rendre visite à une de ses collègues tard dans la nuit et affirme qu'il est fidèle à sa femme, ce n'est pas le cas de l'activiste Nzui Manto qui persiste qu'il s'agit d'une relation extra-conjugale du journaliste qui l'a conduit dans cet accident.
En guise de preuves, Nzui a publié une série de photos de l'accident. Ces photos ne prouvent rien du tout, selon Albert Angounou Meva.
"La photo démontre bien qu'il a eu un accident. Par contre elle ne démontre pas qu'il était chez une "petite", encore moins ce qu'il aurait fait chez elle. Pour moins que cela, ailleurs on aurait pu essuyer une procès pour diffamation. Cette facilité à accuser les gens est devenue déconcertante et une norme juste pour se faire remarquer. Dans de nombreux pays, on a assigné Facebook en justice pour l'obliger à identifier formellement sa communauté. Il y a aussi des tas de textes de lois qui ont été édictés pour réguler la cyber criminalité et l'étendre à la diffamation", écrit-il à l'endroit de Nzui Manto.
"Au Cameroun par exemple, les déclarations de tout individu ayant plus de 15.000 abonnés sont considérées comme officielles et non plus juste des opinions. En d'autres termes, c'est comme si vous étiez un organe de presse. Vous engagez votre responsabilité quand vous vous exprimez et en assumez les conséquences plein pot. Pas possible de prétendre qu'on a volé votre smartphone ou que c'est l'enfant du voisin qui a joué avec le phone", ajoute t-il.