Une polémique d'envergure secoue actuellement le milieu universitaire camerounais. Au cœur de cette tourmente se trouve Monsieur Charlemagne Pascal Messanga Nyamding, dont l'intégrité académique est remise en question.
Des allégations sérieuses de plagiat et de fraude académique ont été portées contre M. Nyamding, actuellement Maître de Conférences. Ces accusations suggèrent que son ascension au rang de Maître de Conférences aurait été obtenue de manière frauduleuse, entachant ainsi la crédibilité de son parcours universitaire.
Face à ces graves accusations, des voix s'élèvent pour demander des sanctions exemplaires. Certains vont jusqu'à réclamer la radiation pure et simple de M. Nyamding des universités camerounaises, arguant que de telles pratiques, si elles sont avérées, sont incompatibles avec les standards d'intégrité académique.
Cette affaire soulève des questions cruciales sur la rigueur des processus de validation des travaux universitaires et de promotion des enseignants-chercheurs au Cameroun. Elle met en lumière la nécessité d'une vigilance accrue contre le plagiat et toute forme de fraude académique.
L'histoire, comme discipline académique, repose sur l'analyse rigoureuse des faits du passé. Cette affaire rappelle l'importance de l'intégrité dans la production et la transmission du savoir historique et universitaire en général.
Un mensonge répété mille ans ne deviendra jamais une vérité ; de même une vérité mille ans enfouie ne deviendra jamais un mensonge. Messanga Nyamding tente en vain depuis déjà 17 ans de dissimuler le fait qu'il n'est qu'un gros fraudeur académique, ayant intégralement recopié en 2007 le contenu d'une thèse doctorale de 400 pages soutenue en 1996 à Strasbourg. Malheureusement pour Messanga Nyamding, il ignorait que son complice dans la fraude avait déjà publié 5 ans auparavant leur article frauduleux à son propre nom. Et ce dont les deux compères fraudeurs étaient également loin de se douter, c'est que Jörg GERKRTH, l'auteur de la thèse plagiée, avait également publié sa thèse sous forme de livre dès 1997. Or il y a 27 ans, l’utilisation d'internet n'était pas encore aussi répandue et accessible que de nos jours, et donc de telles fraudes académiques demeuraient alors totalement inconnues. La preuve, en 2015 lorsque ce scandale éclata pour la toute première fois, Messanga Nyamding nia tout en bloc et accusa son compère Ngouah Beaud d'avoir publié sans son consentement un texte qu'il avait jadis soumis à sa relecture, tout en clamant qu'il en était bien l'unique auteur de l'article en question. Mais seulement, Messanga Nyamading était sans doute loin de s'imaginer il y a 9 ans que cette affaire était loin d'être définitivement close et que grâce à internet il serait un jour totalement confondu et devrait bien répondre de ses actes devant Dieu et les hommes.
A/ Thèses de Doctorat des trois impétrants
1. Paul NGOUAH BEAUD – Le principe de coopération et son application par l'Organisation de l'Unité Africaine (Thèse de Doctorat ; soutenue en 1992 ; à Paris ; en France).
2. Charlemagne Pascal MESSANGA NYAMNDING – Trente ans de relations franco-camerounaises : 1960-1990 (Thèse de Doctorat ; soutenue en 1996 ; à Paris ; en France).
3. Jörg GERKRTH - L'émergence d'un droit constitutionnel européen : Modes de formation et sources d'inspiration de la Constitution des Communautés et de l'Union européenne (Thèse de Doctorat ; soutenue en 1996 ; à Strasbourg ; en France).
B/ Le Thèse publiée de Jörg Gerkrath (Livre)
- L'émergence d'un droit constitutionnel pour l'Europe, 1997, 426 pages (préface de Vlad Constantinesco) :
https://documentation.insp.gouv.fr/.../l-emergence-d-un...
- Le livre supra de Jörg Gerkrath est également disponible sur la plateforme Amazon depuis 1998 (depuis déjà 26 ans en 2024) :
https://www.amazon.fr/LEMERGENCE-DROIT.../dp/2800411791...
*Jörg Gerkrath : https://www.uni.lu/fdef-en/people/jorg-gerkrath/
*Vlad Constantinesco : https://fr.wikipedia.org/wiki/Vlad_Constantinesco
C/ L'article scientifique intégralement et totalement plagié de la Thèse de Doctorat de Jörg Gerkrath :
1. Paul NGOUAH BEAUD (article scientifique) : « Peut-on envisager la translation du concept de constitution hors du cadre étatique ? » ; article publié en 2002 dans la revue "Pouvoirs dans la Caraïbe" ; PC, no 13, 2002, p.87-135.
2. Charlemagne Pascal NYAMNDING MESSANGA (article scientifique) : « Peut-on envisager la translation du concept de la constitution dans le cadre juridique international ? » ; article publié en 2007 dans la revue "Revue camerounaise d'études internationales" ; RCEI, no 1, 2007, p. 88-93.
NB : Les deux articles scientifiques supra diffèrent uniquement par leurs titres, mais leurs contenus sont identiques mot pour mot (il s'agit en fait du même article), et l'article en question est un extrait intégral quasi mot pour mot de la Thèse de Doctorat de Jörg Gerkrath soutenue en 1996.
D/ Pour les plus Thomas ou pour les plus crédules, ci-après un petit extrait du texte original en page 23 de la Thèse doctorale de Jörg Gerkrath, suivi immédiatement de son pendant extrait de l'article plagié de Messanga Nymading publié en 2007 dans la revue de l’IRIC.
NB : ceux qui veulent voir de leurs propres yeux cette thèse de Jörg Gerkrath et notamment l'extrait plagié par Charlemagne Pascal Nyamnding Messanga et son complice Paul Ngouah Beaud peuvent m'écrire sur WhatsApp au +237620357933 ou par mail à jeangaha@yahoo.fr
1. Thèse doctorale de Jörg Gerkrath (1996) : « La notion de constitution est l’une des notions juridiques les plus inextricables et est susceptible de définitions divergentes. C’est une notion à priori simple « mais dont chacun propose sa propre définition, témoignant ainsi de sa fausse évidence et de sa propre complexité ». Théoriquement, il existe autant de définitions possibles qu’il y a d’Etats au monde. Chaque Etat dispose en effet d’une constitution au sens large, c’est-à-dire d’un ensemble de règles, même les plus rudimentaires qui soient, qui l’organise. Il faut même considérer que tout Etat a obligatoirement une constitution car l’absence de celle-ci signifierait l’anarchie. Il en résulte une multitude et par conséquent une variété extraordinaire de constitutions étatiques. Dans la majeure partie des Etats existant à l’heure actuelle, la doctrine a pu développer sa propre définition de la notion de constitution. Une telle définition est le produit de l’histoire constitutionnelle, de la culture juridique nationale et du droit constitutionnel en vigueur. La notion de constitution est, de plus, tributaire du langage juridique et tout simplement de la langue nationale, de sa richesse terminologique et de sa logique interne. »
2. Article de Messanga Nyamading (2007) : « La notion de constitution est une des notions juridiques les plus complexes et est susceptible de définitions divergentes. C’est une notion apparemment simple
« mais dont chacun propose sa propre définition, témoignant ainsi de sa fausse évidence et de sa profonde complexité ». Théoriquement, il y a autant de définitions possibles qu’il y a d’États au monde. Chaque État dispose en effet d’une constitution au sens large, c’est-à-dire d’un ensemble de règles, même les plus rudimentaires qui soient, qui l’organisent. Il faut même considérer que tout État a obligatoirement une constitution car l’absence de constitution signifierait l’anarchie. Il en résulte une multitude et par conséquent une diversité extraordinaire de constitutions étatiques. Il est aisément compréhensible que dans la majeure partie des États existant à l’heure actuelle, la doctrine aurait pu développer sa définition de la notion de constitution. Une telle définition est le produit de l’histoire constitutionnelle, de la culture juridique nationale et du droit constitutionnel en vigueur. La notion de constitution est, en outre, tributaire du langage juridique et tout simplement de la langue nationale, de sa richesse terminologique et de sa logique interne. »
NB : TOUT l'article en question de Messanga Nyamnding qui est une extraction totale de la Thèse de Doctorat de Jörg Gerkrath. Il ne s'agit pas seulement de quelques bouts de phrases ou de paragraphes, mais de TOUT l'article de Messanga Nyamnding et de son compère Ngouah Beaud. C'est là où cela est encore plus qu'incroyable pour le commun des mortels. Mon commentaire : En principe tous les autres articles scientifiques de Messanga Nyamnding devraient être également être passés en revue, car ce type de larcin n'est en général jamais isolé.
E/ Des Générations d'universitaires induites en erreur...
- Rodrigue NGANDO SANDJE - Etat et Nation dans le constitutionnalisme africain : étude thématique (Thèse de Doctorat ; soutenue en 2013 ; à Dijon ; en France).
- Rodrigue NGANDO SANDJE (article scientifique). « De "la constitution internationale" : Éléments de discussion sur les fondements de l’ordre juridique au-delà du cadre étatique » ; article publié en 2017 dans la revue "Les Annales de Droits" ; LAD, no 11, 2017, p.159-203.
NB : Dans le travail supra par exemple, le Docteur Rodrigue Ngando Sandje cite abondamment en référence l'article plagié de Messanga Nyamding de 2007, ignorant qu'en réalité celui à qui il attribut ainsi lesdites réflexions n'est rien d'autre que le bon plagieur, et que le véritable auteur qu'il aurait à ce moment-là dû citer dans son travail scientifique était Jörg Gerkrat. CQFD
#AChacunDEnJugerFortOpportunement et aux journalistes et médias de prendre le relai pour mener leurs propres enquêtes et recoupements.
Recoupé par Jean Bonheur Résistant
Professeur de Mathématiques (PLEG)
02.07.2024
EN BONUS: la publication de Messanga Nyamding du jeudi 29 octobre 2015 à 00h43 où il nia tout en bloc tout en sachant pourtant qu'il était bel et bien un dangereux plagieur :
https://www.facebook.com/PascalMessangaNyamnding/posts/497582740414118