Plaidoyer pour la conservation de la faune

Elephants Elephants

Thu, 4 Jun 2015 Source: Cameroon Tribune

Le document y relatif a été présenté au cours d’une réunion mercredi à Yaoundé.

Le rhinocéros noir d’Afrique de l’Ouest (Diceros longipès longipès) a probablement disparu de la RCA, du Tchad et du Cameroun. De même qu’entre 2002 et 2011, le pourcentage d’éléphants de forêts a connu une baisse de 62%.

Les chiffres se bousculent pour montrer l’ampleur des dégâts causés par le braconnage en Afrique centrale. Ce dernier est aujourd’hui cité comme le principal responsable de la disparition des espèces fauniques dans la sous-région.

En effet, selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), le braconnage à l’intérieur des pays et aux frontières a fait passer le nombre d’éléphants en Afrique de dix millions il y a cent ans à 700 000 individus aujourd’hui.

D’où la nécessité pour l’Organisation pour la conservation de la faune sauvage en Afrique (OCFSA) d’élaborer un plaidoyer en faveur de la cause de la faune sauvage.

L’organisme créé en 1984 dans le but de fédérer les efforts des pays d’Afrique centrale et du Soudan dans la lutte contre le braconnage est actuellement confronté à des difficultés qui freinent son rendement.

Ces difficultés sont liées au paiement irrégulier des contributions des Etats membres, au manque d’efficacité de certains de ses dirigeants entre autres. Le plaidoyer en faveur de l’organisation pour la conservation de la faune sauvage en Afrique (OCFSA) auprès des Etats membres et de leurs partenaires techniques et financiers a été présenté mercredi à Yaoundé.

Il est question, pour le secrétaire général du ministère des Forêts et de la Faune (Minfof), Denis Koulagna Koutou, qui représentait le ministre, président de l’organisme, de remettre sur pieds l’OCFSA en lui permettant de jouer pleinement son rôle dans la lutte contre le braconnage.

L’organisme a ainsi élaboré une stratégie de redynamisation basée sur un système d’intelligence pour lutter contre le braconnage, ainsi que sur l’adoption d’une approche de réseautage avec Interpol et d’autres structures pouvant l’appuyer dans cette lutte.

Premier pas dans cette redynamisation, la tenue du 15 au 17 juin prochain au palais des Congrès à Yaoundé de la prochaine conférence de l’OCFSA dans l’optique de la remettre sur les rails et de l’élargir à d’autres pays d’Afrique.

Source: Cameroon Tribune