Plaisir charnel : deux hommes pris en pleins ébats à Yaoundé (vidéo)

L'homosexualité est condamnée au Cameroun

Tue, 2 Aug 2022 Source: www.camerounweb.com

• L’homosexualité a du mal à passer à Cameroun

• Les lois existantes condamnent fermement la pratique

• Deux homosexuels l’apprennent à leur dépens



Le régime de Paul Biya n’a pas (encore) légalisé l’homosexualité, contrairement à d’autres pays du monde qui l’ont devancé. Les homosexuels existent au Cameroun, c’est un fait. Mais ces personnes (dont l’orientation sexuelle est caractérisée par une attirance sexuelle ou par des sentiments amoureux envers une personne du même sexe ou genre) s’adonnent à la pratique dans la plus grande cachette, de peur d’être persécutées comme Shakiro, le transgenre condamné et jeté en prison avant d’y sortir.

Nkolbisson est un quartier populaire de la commune d'arrondissement de Yaoundé VII, subdivision de la Communauté urbaine de Yaoundé. Il constitue le chef-lieu du septième arrondissement de la ville de Yaoundé, capitale politique du Cameroun.

Dans ce quartier, il est murmuré qu’il existe beaucoup de personnes homosexuelles qui font tout pour ne pas se faire repérer et subir le poids de la justice ou encore de la vindicte populaire, sachant que le penchant sexuel pour le même sexe n’est pas bien vu par la société camerounaise. Un couple gay ne s’y est pas bien pris visiblement.

Dans le quartier Nkolbisson, deux (02) personnes de même sexe ont été arrêtées alors qu’elles étaient en train de se donner du plaisir. Il s’agit de deux (02) hommes surpris en pleins ébats. La population s’est immédiatement ruée vers le lieu de l’action pour faire le constat.

Le couple d’hommes pris sur le fait ne sait plus où donner de la tête. Des individus présents dans la foule recommandent de les livrer à la police pour qu’ils répondent de leurs « actes répugnants », d’autres plus justiciers, demandent qu’ils « soient frappés un peu avant de les remettre aux autorités » qui se chargeront de la suite.

Une chose est sûre, ces deux (02) hommes arrêtés se trouvent dans de beaux draps, surtout quand on a une petite idée ce qui est arrivé au transgenre Shakiro lorsqu’il a été arrêté et jeté en prison.

Celui dont une vidéo est mise en ligne, en complément à ces lignes que vous lisez, est connu pour son identité de genre qui ne correspond pas ou plus à celle que l’état civil lui attribue à sa naissance. Autrement dit, il s’est féminisé.



« Avant mon incarcération, j’étais une femme transgenre pleine de vie qui est devenue très célèbre à travers mes vidéos hilarantes, mon humour, mon authenticité, mon franc-parler et surtout ma capacité à me transformer en une très belle femme », a récemment confié l’homme "devenu femme".

Il a aussi ajouté pour se plaindre que « quand je pense à tous ces viols répétés à maintes reprises dont j’avais été victime durant mon incarcération à la prison centrale de Newbell. J’ai même chopé plusieurs maladies sexuellement transmissibles, en prison par des condamnés à mort qui me sodomisaient sans lubrifiant et je n’avais pas le droit de me plaindre sinon ils devaient me tuer. Etant des condamnés à mort, ils n’avaient plus rien à perdre ».

Source: www.camerounweb.com