Pendant 15 longues années, un homme féru de sexe anal a déchiré à plusieurs reprises l'orifice anal de son épouse qui a du supporter les pires douleurs de sa vie de femme au foyer dans l'unique but de satisfaire les pulsions bizarres de son époux.
Les faits se sont déroulés au Cameroun, selon Griote TV.
"L'histoire est celle d'une dame qui a subi pendant plus d'une quinzaine d'années les assauts de son époux. Alors qu'elle était très souvent sujette aux déchirures lors des rapports par l'anus, son époux la faisait interner dans une clinique pour la réparation, jusqu'au jour où elle en a parlé à sa belle-sœur. Celle-ci a interpellé son frère (époux de la dame) et ce dernier s'est désengagé à payer les frais d'hospitalisation de son épouse. Un cas de violence sexuelle raconté par Me Tchakounte lors du plaidoyer collaboratif pour la lutte les féminicides au Cameroun…", raconte notre confrère.
L'histoire de cette femme est un cas de viol et de violence faite à la femme. Et c'est très grave.
Le Cameroun a adopté un certain nombre de conventions et de lois internationales contre la violence basée sur le genre (VBG), notamment la Convention sur l’Elimination de Toutes les Formes de Discrimination à l’Egard des Femmes et le Protocole de Maputo. Sa Stratégie Nationale de Lutte Contre les Violences Basées sur le Genre (2017-2020) avait pour objectif de contribuer à réduire de moitié la survenue des différentes formes de VBG (Institut National de la Statistique, 2020). En dépit de ces mesures, la violence basée sur le genre continue d’être une menace pour un grand nombre de camerounaises, en particulier dans les régions anglophones du Nord Ouest et du Sud-Ouest du pays.
Selon l’Enquête Démographique et de Santé réalisée en 2018 au Cameroun, 43% des femmes âgées de 15 à 49 ans ont subi des violences physiques ou sexuelles, et 32% des femmes mariées ou séparées ont subi des violences de la part de leur partenaire intime au cours des 12 mois précédant l’enquête (Institut National de la Statistique & ICF, 2020 ; Institut National de la Statistique, 2020). Une femme sur cinq déclare que son premier rapport sexuel a été forcé (Elizabeth Glaser Pediatric AIDS Foundation, 2018). Les normes culturelles et la peur de la stigmatisation empêchent de nombreuses femmes au Cameroun de signaler les violences basées sur le genre et de solliciter des soins (Mildred, 2014 ; Nguefack-Tsague et al., 2024). Bien que le nombre de mariages de mineurs ait baissé, 12% des filles se marient encore avant l’âge de 15 ans (Institut National de la Statistique, 2020).