Les Élites du Sud se serrent les coudes pour le bien-être des populations victimes des actes terroristes dans la zone anglophone du pays.
La région du Sud a parlé haut et fort lors du meeting de levée des fonds à Ebolowa le 26 juin 2018 avec à la clé plus de 120 millions de FCFA collectés en présence de Paul Atanga Nji, le ministre de l’Administration territoriale et président du Comité ad hoc chargé de piloter le Plan d’urgence décidé par le président de la République, sous le regard du chef du gouvernement Philemon Yang. Une contribution patriotique qui marque l’élan de cœur des populations de cette partie du pays.
Très rarement les fils et filles, élites et forces vives du Sud se sont retrouvés pour parler d’une même voix. Comme un seul homme ils viennent d’infliger un carton rouge aux acteurs des actes terroristes qui mettent les populations des deux régions anglophones en difficulté et tentent par la même occasion de déstabiliser notre pays. Il était question lors de cette première cérémonie de collecte des fonds de galvaniser ces populations maltraitées. Pour se faire, une somme globale de 120 millions de FCFA a été mobilisée séance tenante.
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La grande messe des sudistes en guise de dynamisme unitaire s’est muée en un désaccord catégorique contre les agissements grossiers et barbares des sécessionnistes. Toutes les couches sociales sans distinction ont mutualisé les efforts pour resserrer l’étau de solidarité nationale sur les sécessionnistes. Devoir citoyen, élan de patriotisme, Jacques Fame Ndongo, élite de la région, a sorti d’un sac emballé 20 millions de FCFA pour donner le ton.
Paul Atanga Nji, beau fils du Sud, a contribué à hauteur de 2 millions de FCFA. Cet élan de solidarité qui vient de la région du Sud, même s’il sonne comme un geste fort du vivre ensemble, reste largement en deçà des 170 millions mobilisés à Sangmelima en 2016 dans le cadre de l’effort de guerre pour les forces de défense au front contre la secte Boko haram.
A Ebolowa la Région du sud a démontré aux yeux du monde qu’elle adhère à fond au mot d’ordre lancé par le Président de la république. A ce sujet la région natale de Paul Biya est très loin d’avoir dit son dernier mot. Les quatre départements devraient prendre le relais dans un avenir très proche.