Sur très hautes instructions du président de la République, la première session du Comité interministériel ad hoc s’est réunie hier en vue d’en arrêter les modalités.
Un peu plus de deux heures de concertation hier après-midi dans la salle des Conférences du ministère de l’Administration territoriale. Autour de la table, plus d’une vingtaine de membres du gouvernement couvrant des secteurs aussi variés que la sécurité, l’éducation, la santé, les finances, l’économie, la communication, le social.
Au menu de ces échanges dans le cadre de la première session du Comité interministériel ad hoc chargé de la coordination de la réponse humanitaire relative à la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les modalités de mise en œuvre de ce plan, « dès la semaine prochaine », comme on l’apprendra de Paul Atanga Nji.
Le ministre de l’Administration territoriale, avec sa casquette de président du Comité interministériel ad hoc sera d’ailleurs très peu disert dans son propos introductif.
Normal, car les travaux se dérouleront finalement à huis clos. « Cette réunion a été convoquée suivant les très hautes instructions de Son excellence Monsieur le président de la République qui nous a instruits de mettre sur pied dès aujourd’hui un chronogramme clair du début d’activités du Plan d’assistance humanitaire d’urgence dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest », dira en substance Paul Atanga Nji.
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Sur le calendrier de la mise en œuvre des activités contenues dans le Plan qui a été officiellement lancé à Yaoundé le 20 juin dernier par le Premier ministre, chef du gouvernement, Philemon Yang, le président du Comité interministériel ad hoc se voudra sans équivoque : « Les activités du Plan vont débuter dès la semaine prochaine sur le terrain » précisera-t-il.
Paul Atanga Nji soulignera en outre qu’il s’agira pour l’équipe interministérielle qu’il conduit de descendre dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest « pour poser les premiers actes concrets ». Le reste des discussions s’est déroulé à l’abri des oreilles indiscrètes. Tout juste peut-on savoir que trois instances ont été identifiées pour la mise en œuvre efficace du Plan prescrit par le président de la République.
La première, et sans doute la plus connue à l’heure actuelle est le Comité interministériel ad hoc qui a tenu sa première session hier. La seconde instance sera basée au niveau régional. Soit deux démembrements au total dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Coiffées par les gouverneurs desdites régions, elles seront également composées des préfets et sous-préfets territorialement compétent. La troisième instance est constituée des relais locaux qui vont intégrer de nombreux acteurs à l’instar des magistrats municipaux, les associations locales, les autorités religieuses et même la Croix rouge camerounaise.