Plus de 35 millions Fcfa offerts aux troupes

Luc Magloire Mbarga Atangana

Mon, 6 Apr 2015 Source: Mutations - Nadine Ndjomo

Remis à l’armée jeudi dernier à Yaoundé, ce don en espèce est accompagné des denrées alimentaires.

La guerre coûte chère. C’est un secret de polichinelle. Et celle que mènent le Cameroun, le Tchad et le Nigeria contre Boko Haram est particulière.

Particulière, parce qu’elle suscite des élans de générosité et d’humanisme chez les Camerounais, (propriétaires de supermarché, des agriculteurs, des élites, chefs d’entreprises) dont le but est de venir en aide aux troupes au front dans l’Extrême-Nord et aux populations affectées par la guerre.

Le 2 avril, Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce a remis un montant de plus de 35 millions de Fcfa et des denrées alimentaires offerts par des élites de diverses régions et des entreprises telles que Camgaz, Sonara, Cimencam, Ok Food, Source du pays entre autres, à l’armée camerounaise.

Le don en matériel était consistant. A la base aérienne à Yaoundé, on a pu voir des camions transportant des régimes de plantain, des cartons de poisson, de boîtes de lait, de paquets de savon, des sacs de pates alimentaires, des boîtes de sardines, des sacs de riz, des sacs d’igname, des sacs de farine et de café, des tonnes de banane, des bouteilles d’huile raffinée et de palme, des valises de vêtements, des tissus pagnes et «une tonne de palettes d’eau, offerte par Camwater », d’après Pierre Julien Fouda Amougou, de la Camwater.

Pour la cérémonie, Luc Magloire Mbarga Atangana s’est fait accompagner par le secrétaire d’Etat, chargé des anciens combattants et victimes de guerre, qui représentait Edgard Alain Mebe Ngo’o, le ministre de la Défense.

Deux mois avant, toujours à la Base aérienne, à l’occasion d’une remise de don, le Mindef confiait ému : «Je ne trouverai jamais les mots qui conviennent pour traduire ma pensée devant cet acte citoyen et patriotique, d’une portée exceptionnelle.» Là encore, les denrées alimentaires venaient de toutes les régions, mais davantage des opérateurs économiques.

Source: Mutations - Nadine Ndjomo