A l’heure des comptes, la structure fait valoir un certain nombre de réussites, mais aussi de regrets.
En 25 ans d’existence, le Fonds national de l’Emploi (FNE) a parcouru un long chemin dans la recherche d’emplois pour les jeunes. Selon les responsables de cette structure, les résultats obtenus depuis lors sont globalement satisfaisants.
« En dépit des moyens pas toujours en cohérence avec les défis auxquels il a à faire face », indique Christophe Mambou, chargé d’études à l’agence du FNE. En termes de réalisations et depuis sa création en 1986, le FNE a reçu et enregistré jusqu’en mars dernier, 677 244 chercheurs d’emploi. Près de 443 221 candidats ont été placés dans différentes entreprises nationales et internationales.
Pour ce qui est des formations professionnelles, la structure a aidé à la formation de 10 214 jeunes en formations formelles. 84 820 ont été formés sur le tard. Dans son programme, la structure a également opté pour la formation de jeunes déjà diplômés. C’est ainsi que 7 780 ont reçu des formations en rapport avec leur qualification.
L’autre volet du programme concerne le financement des projets. Au total, 61 090 projets ont été financés. Notamment 4 623 micro-projets financés, pour des jeunes qui se sont installés à leur propre compte. Toujours en ce qui concerne l’auto-emploi, le Fonds national de l’Emploi a également investi sur près de 56 467 programmes groupés.
On compte également 109 404 créations d’emploi à travers les projets. Tout ce chemin s’est effectué avec le concours et l’appui de près de 8 000 entreprises, partenaires nationaux et étrangers. Entre autres l’Association mondiale des services d’emploi publics (Amsep), le Bureau International du Travail (BIT), la GIZ et le Gicam.
Le FNE enregistre en moyenne 50 candidats par jour et près de 300 pour une semaine. Seulement l’opinion estime que les chiffres cité plus haut ne sont pas assez importants pour une structure qui a été créée depuis 25 ans. Mais d’après Justin Banko, Job developer au FNE, certains candidats se découragent facilement.
Au sujet des statistiques, c’est le nombre que la structure a pu maîtriser. « Ce sont des statistiques fiables, qu’on peut vérifier. Certains jeunes qui ont trouvé du travail grâce au F NE ne reviennent jamais », explique-t-il. Il indique aussi le FNE n’est pas une niche d’emplois, contrairement à ce que beaucoup pensent.
Ils donne que des conseils et astuces, monte des dossiers et autres CV. « Nous recevons les chercheurs d’emplois, établissons un plan d’actions, ensuite, le conseiller dresse un bilan de compétence du candidat et bâtit une stratégie pour la prospection dans les entreprises », conluti-il.