Depuis plusieurs années, le tribalisme s’est installé dans le champ politique au Cameroun. La plupart des débats ont des relents communautaristes. Certains en font même leur fonds de commerce politique. L’arrestation d’Amougou Belinga a ravivé les considérations tribalistes dans le débat public. Sauf que pour certains, le fait de surfer sur le tribalisme c’est essentiellement pour masquer les échecs du régime de Paul Biya. C’est la réflexion qu’à mener Arlette Framboise Doumbe Ding
« Quand on se sert du tribalisme et de la haine pour défendre un régime, c'est que ce régime à échoué et n'a rien de bon à montrer.On ne s'est jamais servi du tribalisme et la haine pour défendre le régime de Ahidjo. Nos parents ont compté les nombreuses entreprises qu'il a créées et ils en étaient fiers. Ils ont regardé la gratuité de l'école à son époque et ils en sont encore fiers. Ils ont regardé l'accès facile au soins de santé et à l'eau potable à l'époque et Ils en sont fiers. Ils ont regardé les niveaux de salaire et ils en étaient fiers. Ils ont regardé le rayonnement de l'économie Camerounaise et la rigueur dans la gestion des fonds publics à cette époque et ils en sont fiers. », a pointé l’activiste pro-démocratie et proche du MRC.
« Aujourd'hui ces parents regardent les niveaux de salaire de leurs enfants et ils pleurent. Ils regardent le coût de l'école et ils pleurent. Ils regardent la privatisation et la disparition de nombreuses entreprises et ils pleurent. Ils regardent le niveau de corruption et détournement des fonds publics et Ils pleurent. Ils regardent la montée de la prostitution, de l'immoralité, du tribalisme et ils pleurent.Vous comprenez pourquoi le tribalisme et la haine font surface aujourd'hui. Il faut à tout prix masquer les échecs d'un système corrompu et incompétent », a-t-elle conclu.