Bien qu'il ait fait la paix avec l'autorité, Samuel Eto'o a perdu beaucoup de plumes dans sa bataille et il le sait.
C’est une nouvelle ère qui s’ouvre pour le président de la Fécafoot. Celle où sa toute puissance est désormais relative, celle où l’Etat qu’il a défié en mondovision avec l’appui du DCC adjoint Osvalde Baboke l’a désormais à l’œil.
Pour cette nouvelle ère, l’argent des équipes nationale sera de plus en plus rare.
Désormais, il a à dos ses anciens alliés au premier rang desquels le secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh.
Tout s'est en réalité joué le 29 mai 2024. Le ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi, a convoqué une réunion à son ministère. Samuel Eto'o Fils n'y va pas et se fait représenter. Sauf qu'en début de soirée, il est convoqué par le délégué général à la sûreté nationale (DGSN), Martin Mbarga Nguélé, qu'il connaît bien, lui propose deux alternatives sur la table : ou arrêter son cinéma ou être confronté à la toute-puissance de l'État.
L'entretien ne s'est pas bien déroulé ; le patron de la police reprochant à Samuel Eto'o Fils d'avoir créé un incident diplomatique avec la Belgique et d'avoir "jeté" dehors un haut fonctionnaire de l'État en mission en la personne de Cyrille Tollo, conseiller technique au Minsep.
Toujours dans la nuit du 29 mai, Samuel Eto'o Fils a échangé avec un proche à la PRC qui lui a dit que "la situation est très mauvaise pour toi, mon petit frère", mise en garde qui en rajoutait à un rouleau compresseur qui écrasait déjà de son poids quelques collaborateurs fraîchement nommés dans son "staff". L'un et l'autre parachutés dans des coins perdus de la République.
Le même soir, il est reçu à la présidence de la République en même temps que le ministre des Sports.