Paul Biya et Maurice Kamto, le président du MRC
A l'instar de Wilfried Ekanga et Aissatou Bouba Dalil, plusieurs membres du MRC ont été menacés d'être arrêtés et jetés en prison, dès qu'ils atterrissent dans l'un des aéroports du Cameroun.
Dans une tribune publiée il y a quelques heures, la secrétaire nationale du MRC, en charge des questions de l'Environnement et du Tourisme, a réaffirmé que cette menace ne plane pas seulement sur elle, mais sur plusieurs autres militants du même parti politiques qu'elle.
"Plusieurs combattants et militants du MRC sont interdits de séjour au Cameroun, à cause de leur engagement politique, exactement comme des militants du MRC résidants au Cameroun sont emprisonnés à cause de leur engagement politique, chassés de leur travail, traqués et dénoncés aux autorités", écrit la militante du parti d'opposition dans sa sortie.
Elle profite pour répondre à la vidéo de la ministre Ketcha Courtès qui se trouve actuellement à Paris où elle a rencontré des Camerounais de la diaspora.
"Ce que dame Courtès, l'envoyée du régime pour détruire le MRC en Diaspora veut nous dire, c'est ceci: revenez au pays, comme Fidèle Tchuikwa, mais à une condition : quittez derrière Kamto et son "petit parti d'opposition". Nous lui répondons que nous préférons marcher derrière Kamto et son "petit parti d'opposition" et jamais, à grand jamais, nous n'accepterons de corrompre nos âmes pour avoir le droit de rentrer dans notre pays. Pour avoir juste réussi à se faire citer en exemple par Ketcha Courtès, il faudrait que l'état de leurs discussions soit à un niveau très avancé. Inutile de continuer à garder le "je reste militant de base" comme paravent, c'est ainsi qu'opèrent les infiltrés. Personne, je dis bien personne ne peut investir au Cameroun s'il ne pactise avec le régime Biya. C'est un fait", écrit Dalil à réponse à la ministre de l'Urbanisme.
"N'avez-vous pas remarqué que Ketcha Courtès vient lancer sa boule puante à un moment où se prépare un énorme concert, celui du général Valsero ? Dans toute lutte de résistance, il y'a des infiltrés. Tchuikwa n'est pas le seul. D'autres apparaîtront au grand jour avant 2025. Que ces infiltrés aillent encore négocier avec Courtès pour qu'elle ne cite plus leurs noms. Mais ils oublient que Maurice Kamto est l'homme le plus informé du Cameroun", a renchérit la Camerounaise vivant en France.
