Plusieurs milliards : Jeune Afrique lève le voile sur le montant du contrat de 1xBet et la Fecafoot

Jeune Afrique revient sur le contrat de 1xBet et la Fecafoot. Le contrat qui désigne Samuel Eto'o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), comme ambassadeur de 1xBet continue de faire réagir l'opinion publique. Malgré cela, l'ancien international camerounais a décidé de poursuivre dans cette voie. Le 30 juin dernier, la fédération dirigée par Eto'o a elle-même décidé de lier partiellement son destin à la plateforme de paris sportifs, fondée en 2007 à Chypre.

Céline Eko, première vice-présidente de la Fecafoot, a signé un contrat de trois ans avec 1xBet, en présence du directeur général pour l'Afrique de cette société, Steven Rodrigue Nbienou Kouadjo, à l'hôtel Hilton de Yaoundé.

Eko a salué ce contrat comme une preuve de la bonne santé du football camerounais, affirmant que "si un sponsor s'associe à nous, c'est que tout va bien pour le football camerounais".

La Fecafoot a également affirmé que cette convention avait été signée dans le respect des règles d'éthique, garantissant ainsi une pratique saine du football. Cette déclaration est une réponse aux critiques dirigées contre 1xBet, interdit dans plusieurs pays et soupçonné d'alimenter les matchs truqués et la corruption dans le sport.

Cependant, le montant du contrat n'a pas été divulgué par la fédération, contrairement à la Fédération sénégalaise de football (FSF), qui a annoncé avoir reçu au moins deux milliards de F CFA (environ 3,05 millions d'euros) de la part de 1xBet. On sait seulement que 1xBet sera le sponsor des championnats Elite One et Elite Two du Cameroun, ainsi que des équipes nationales masculine et féminine, pour une durée de trois ans.

1xBet est déjà partenaire de l'Union sportive de Douala, du PWD Social FC de Bamenda et de Samuel Eto'o lui-même, et continue de s'étendre au Cameroun, suscitant certaines réticences. Depuis plusieurs années, plusieurs dirigeants de clubs ont demandé plus de transparence sur les montants versés par les sponsors à la Fecafoot, mais ces demandes sont restées sans réponse. Il reste à voir si cette situation incitera la fédération à être plus transparente.