Le journaliste Nabil Djellit a récemment remis en question la décision de Marc Brys de rester au Cameroun malgré les polémiques et les tensions entourant son poste de sélectionneur de l'équipe nationale. Dans cet article, nous examinons les derniers développements de l'affaire tels que rapportés par Jeune Afrique, alors que Marc Brys se retrouve pris dans une bataille juridique et politique pour conserver son poste.
Marc Brys, le sélectionneur de l'équipe nationale de football du Cameroun, est au cœur d'une bataille juridique et politique pour conserver son poste. Le journaliste Nabil Djellit a récemment remis en question la décision de Brys de rester au Cameroun malgré les polémiques et les tensions entourant son poste. Dans cet article, nous examinons les derniers développements de l'affaire tels que rapportés par Jeune Afrique.
Les tensions entre la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et le ministère des Sports se sont intensifiées depuis la défaite des Lions indomptables à la Coupe d'Afrique des nations en Côte d'Ivoire. Le président Paul Biya est intervenu dans la situation, demandant au ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi, d'assurer une bonne gestion du football, considérée comme cruciale pour le peuple camerounais.
Le ministère des Sports a choisi Marc Brys comme successeur de l'ancien sélectionneur Rigobert Song, après un appel d'offres international. Cependant, Samuel Eto'o, le président de la Fecafoot, a affirmé avoir appris la nouvelle via les réseaux sociaux, tout comme les autres Camerounais. Il a invoqué un décret présidentiel de 2014 pour affirmer que la gestion sportive, technique et administrative de la sélection nationale relevait de sa compétence, marquant ainsi le début du bras de fer.
Le ministère des Sports a rappelé les conditions de nomination du sélectionneur, mentionnant l'existence d'une convention relative à la gestion des sélections nationales de football, signée en 2015, stipulant que, puisque l'État paie le sélectionneur, il avait dès lors le droit de choisir. La Fecafoot, quant à elle, a donné 72 heures à Samuel Eto'o pour désigner son propre staff.
Pour sortir de la crise, la fédération a accepté une réunion tripartite avec le ministère des Sports et la primature. Lors de cette entrevue, Samuel Eto'o a désigné son "staff", en acceptant Marc Brys comme sélectionneur mais en nommant plusieurs adjoints. Les Lions indomptables se retrouvaient alors avec à leur tête un encadrement hybride.
Cependant, l'affaire n'est pas pour autant close. Des clubs se revendiquant membres de la Fecafoot ont saisi la Commission de recours de la fédération et la Chambre de conciliation et d'arbitrage (CCA) auprès du Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC). Ils ont demandé à la CCA d'ordonner la suspension et l'annulation des décisions prises le 8 mai par Samuel Eto'o et portant nomination des membres de l'encadrement technique, médical et administratif de la sélection nationale.
La CCA a décidé de suspendre la décision de Samuel Eto'o datée du 8 mai, en attendant que l'affaire soit jugée sur le fond. Conformément à cette décision de justice, le staff hybride des Lions indomptables est donc suspendu. La Fédération internationale de football et d'arbitrage (Fifa) a retiré le nom du technicien belge de son site officiel, en attendant que la CCA se prononce de manière