Plusieurs têtes vont tomber: Etoudi a demandé à la Cour des comptes de se tenir prête

Frerdinand Ngoh Ngoh, SGPR et Mvondo Ayolo, DCC de la présidence

Fri, 21 Jul 2023 Source: www.camerounweb.com

Un autre scandale se profil à l'horizon au Cameroun, et l'affaire risque de faire tomber de nombreuses têtes aussi bien à la présidence de la République, qu'à la SNH et au ministère de l'Economie et des Finances.

L'excellent travail (sans complaisance) de la Cours des comptes dans l'affaire des fonds Covid inspiré confiance au président de la République et à plusieurs autres institutions et personnalités.

Dans le cadre de l'affaire Glencore, l'on vient d'apprendre que la Cour des comptes a reçu des consigne lui demandant de se tenir prête, pour des enquêtes, qui permettront d'avoir des preuves irréfutables sur la base desquelles des arrestations seront faites dans le sérail.

Dans un article nos confrères du webzine Afrique Intelligence révèlent les consignes qui ont été données au président de la Cour des Comptes.

"...Le ministre des finances Louis-Paul Motaze a demandé à ses services administratifs d'enquêter sur les révélations de Glencore. Les fonctionnaires pourraient se servir de la plainte déposée devant les juridictions de Limbé, Douala et Yaoundé par l'avocat Akere Muna, spécialiste de la lutte contre la corruption...Le juriste de renom a écrit cette semaine au directeur général des douanes, Edwin Fongod Nuvaga, à celui des impôts, Roger Athanase Meyong Abath, et à celui de l'Agence nationale d'investigation financière (Anif), Hubert Ndé Sambone, pour leur demander de se saisir de l'affaire. Il avait déjà été entendu par la direction générale des impôts le 2 juin", écrit notre confrère.

"Enfin, le président de la Cour des comptes, Yap Abdou, a été, lui aussi, prié de se tenir prêt à lancer une enquête, sur le modèle de celles que son institution a réalisées sur l'usage des fonds de lutte contre le Covid-19 (AI du 28/10/22)", ajoute Afrique Intelligence.

Pour rappel, l'entreprise Glencore a lors d'un procès reconnu avoir versé entre 2007 et 2018, près de 100 millions de dollars à des sociétés intermédiaires afin d'obtenir et conserver des contrats avec des entités publiques dans plusieurs pays africains dont le Cameroun.

Source: www.camerounweb.com