Des campagnes contre les appels à candidature de Paul Biya ont été lancées avec des opérations telles que «Non à la candidature de Paul Biya» ou encore «Tout sauf Paul Biya». L’opposition camerounaise se prépare en groupuscules pour combattre l’organisation d’une élection anticipée «que rien ne justifie».
«Une coalition de partis politiques mène depuis quelque temps une campagne pour exiger la modification du code électoral et la configuration actuelle de l’organe en charge des élections, ELECAM, dont la partialité en faveur du parti au pouvoir RDPC est ostentatoire».
Si l’on en croit le journal Aurore paru le lundi 30 mai 2016, ces campagnes ont été réprimées par le régime qui a usé de violence pour empêcher des manifestations publiques organisées par les partis politiques de l’opposition ou encore par la société civile.
Pour le journal, l’option d’une candidature unique de l’opposition est le seul gage de stratégie efficace pour aboutir à une alternance démocratique souhaitée au Cameroun. Mais l’opération n’est pas suivie par une opposition «frileuse et individualiste».
Le Cardinal Christian Tumi a récemment prit part à dès travaux concernant l’éventualité de la désignation d’un candidat unique de l’opposition. Il en ressort que, pour que cette option soit efficace, Ni John Fru Ndi (74 ans) qui est le Chairman du SDF, principal parti de l’opposition, passe le témoin afin que son parti présente un candidat autre que lui.
Fru Ndi aurait par ailleurs déclaré qu’il n’y a «aucun cadre de son parti qui aurait la carrure de présidentiable». Même le nom de Christopher Fomunyoh, nous dit-on, n’a pas cru l’émouvoir. Le Cardinal Tumi a plaidé pour que des leaders du SDF aillent convaincre le Président de ce parti de passer la main pour la prochaine échéance présidentielle qui risque d’être anticipée.