Dans un contexte de controverse autour de la nationalité de Samuel Eto'o, président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), le journaliste et écrivain Jean Bruno Tagne a apporté des précisions importantes lors d'une intervention sur Info TV en 2021.
Réagissant aux récentes allégations de l'Association des Clubs de Football Amateur du Cameroun (ACFAC), qui affirme détenir des preuves de l'acquisition par Eto'o de la nationalité espagnole en 2007, Tagne a déclaré : "Samuel Eto'o est camerounais de grand-père et grand-mère. Sa nationalité ne souffre d'aucun doute."
Le journaliste a souligné que lors de la constitution des dossiers de candidature à la présidence de la FECAFOOT, Eto'o a fourni les documents requis, notamment sa carte nationale d'identité et son certificat de nationalité. Ces documents sont considérés comme des preuves légales de la nationalité camerounaise d'Eto'o.
Cette intervention de Tagne contraste nettement avec les affirmations de l'ACFAC, qui demande la suspension provisoire d'Eto'o de ses fonctions de président de la FECAFOOT, accusant l'ancien footballeur de "fraude à la nationalité".
L'affaire soulève des questions complexes sur la double nationalité et son interprétation dans le contexte du football camerounais. Elle met également en lumière les tensions persistantes au sein de l'administration du football au Cameroun.
Alors que la controverse continue, les déclarations de Jean Bruno Tagne apportent un éclairage important sur la situation légale d'Eto'o au moment de son élection à la présidence de la FECAFOOT. Elles suggèrent que les accusations de l'ACFAC pourraient être sans fondement, du moins en ce qui concerne la légalité de la candidature d'Eto'o en 2021.
Cette affaire continue d'alimenter les débats sur la gouvernance du football camerounais et sur les défis auxquels font face les anciennes stars du football lorsqu'elles occupent des postes administratifs.