Polycarpe Abah Abah : ce que beaucoup ne savent pas de lui

Me Christian Bomo Ntimbane fait le portrait de Polycarpe Abah Abah. « Cet homme en image s'appelle Polycarpe Abah Abah. C'est le père de la TVA, cet impôt sur la consommation devenu la principale ressource du budget de l'État du Cameroun », dit l’avocat.

Dans sa publication, il montre comment Abah Abah est celui qui l'a apportée dans les finances publiques camerounaise, alors qu'il était Directeur des impôts.

Ministre des de l'Économie et des Finances, c'est aussi lui qui a fait annuler en 2006 toute la lourde dette de l'État du Cameroun, en faisant aboutir miraculeusement le processus de désendettement dit de l'initiative PPTE, alors que le Camerounais avait vu son dossier plusieurs fois rejeté.

À cause de ses succès retentissants, des clans pouvoiristes de Yaoundé qui voyaient en lui un candidat sérieux à l'alternance au sommet de l'État, décidèrent d'en découdre.

De passage à Yaoundé, et par curiosité, j'ai eu à assister à deux de ses audiences : l'une au Tribunal de grande instance du Mfoundi et l'autre au Tribunal Criminel Spécial de Yaoundé. J'en suis sorti sans voix! C'était horrible.

Président de la République, en 2026, Monsieur Polycarpe Abah Abah sera donc purement et simplement gracié. Et pour lui permettre de continuer son rêve injustement brisé , de bien servir son pays, son efficacité et grande expertise seront rappelées, tout en le rétablissant dans sa dignité bafouée. Il sera à cet effet nommé conseiller Spécial du Président de la République chargé d'aviser sur les processus et mécanismes d'augmentation des ressources de l'État.

Précision, ces opérations de libération de certaines anciennes pontes du régime que j'annonce sur cette page, comme déjà pour Zachaeus Forgindam et Iya Mohammed, ne visent aucunement à recycler les anciennes pontes du régime, mais à rétablir les victimes dans leur dignité, en reconnaissant leurs compétences et leur permettant d'achever le bon travail. On appelle cela justice sociale, une des visions cardinales de ma présidence.

Car aucun pays ne peut se développer en omettant de restaurer les victimes d'injustice dans leurs droits abusés.