Quand Noël rime avec névrose et narcotiques Au Cameroun, l'approche des fêtes transforme le pays en terrain de chasse pour délinquants en quête de raccourcis.
Décembre, ce mois de joie et de partage, semble aussi être la haute saison pour les amateurs d'activités illégales: entre trafiquants de drogue, virtuoses de l’agression à main armée, et autres as de la filouterie, le casting est complet.
Heureusement, la gendarmerie du Centre a décidé de passer à l’action. Dans la nuit du 7 au 8 décembre 2024, épaulée par le peloton 124, la compagnie d’Eseka a mis fin aux rêves herbacés d’un réseau de narcotrafiquants bien installé au village Njock. Leur génie entrepreneurial était sans limite : un champ de cannabis soigneusement dissimulé dans une vaste plantation, histoire d’assurer un approvisionnement bio et local.
Pendant ce temps, à Yaoundé, un autre épisode de "Cops Cameroun" battait son plein. Une opération de ratissage a permis aux forces de l’ordre de neutraliser un gang de huit personnes, dont une femme.
Le butin ? 52 téléphones et une Toyota Yaris, transformée en outil de kidnapping à la carte. Leur méthode était digne d’un mauvais polar: détourner les passagers à bord de leur taxi vers des zones isolées, les dépouiller, et parfois même leur faire inhaler des substances hypnotiques. Résultat : des victimes amorphes, incapables de réagir pendant qu’on leur vidait poches et sacs.
Avec une gendarmerie décidée à monter en puissance, il ne reste plus qu’à espérer que les bandits, cette fois, rencontreront des adversaires à leur mesure. Fêtes ou pas, les mauvais garçons n’ont qu’à bien se tenir.