Pour une histoire de viande dans la sauce elle fracasse la tête de son mari

Crane Fracassé Viande Dame Onambele ayant pris conscience de sa forfaiture est portée disparue depuis lors

Fri, 7 Jul 2017 Source: camer.be

Cette histoire de la viande dans la sauce est en train d'animer les causeries dans les rues et les gargottes de la ville de Mbalmayo, chef-lieu du département du Nyong et So'o dans la région du Centre au Cameroun.

Il ne s'agit pas du titre à succès "dans la sauce" de Reniss, encore moins une sauce qui n'a pas existé mais, d'une vraie sauce locale objet de litige entre un couple et qui a fini par les opposer violemment

Selon des témoignages concordants recueillis sur place, Monsieur Onambele avait formellement interdit à son épouse de boire de l’alcool à l’occasion des cérémonies. Cette dernière n’avait pas obtempéré et continué de lever le coude à chaque fois qu’elle en avait l’occasion.

Avant-hier, Madame Onambele avait mis encore à profit une cérémonie de fiançailles qui se déroulait au quartier mécanicien, pour reprendre la bouteille. En état d’ébriété, elle a été finalement conduite par un groupe de femmes chez elle.

Quelques heures après son sommeil comateux, dame Onambele en l'absence de son mari supposé rentrer de son boulot à 17 h, s'est précipité à la cuisine et a vidé les "obstacles" (viande, ndlr) de la sauce de Monsieur Onambele

Ce dernier ayant invité quelques amis pour fêter la réussite de son fils aux examens du BEPC, s'est rendu compte que la sauce qui devait accompagner leur riz sénégalais préparé la veille est "vierge" et a haussé le ton. Une remarque qui n’a pas plu à l’épouse qui lui a rétorqué que « celui qui veut manger n’a qu’à le faire ».

Suffisant pour que sieur Onambele lui assène une gifle mémorable. Dame Onambele, toujours dans son état d'ébriété s’est alors précipitée dans la cuisine pour attraper une louche avec laquelle elle a assené trois coups à la tête de son mari qui sera évacué a l’hôpital départemental de Mbalmayo.

Dame Onambele ayant pris conscience de sa forfaiture est portée disparue depuis lors. Une enquête est ouverte par les forces de l'ordre à Mbalmayo.

Comme quoi, il n'est pas interdit de boire. Mais, en abuser n'est pas conseillé. Les femmes tout comme les hommes, ont peu de contrôle sous l’effet de l’alcool. Elles se saoulent la gueule, bagarrent, se livrent à des bestialités, reviennent à la maison paumées, parfois sous le regard impuissant des enfants.

A Mbalmayo depuis quelques années, certaines femmes, célibataires ou mariées, commencent l'après-midi par l’alcool, continuent par les cigarettes, puis finissent sous les lampadaires la nuit.

Source: camer.be