Il s’est posé cette question lors de sa dernière intervention sur le plateau de l’émission télévisée Canal presse dimanche dernier.
Le juriste camerounais Cabral Libii s’est ironiquement posé cette question lors de son passage dimanche à l’émission Canal presse, au moment où il relatait certaines ‘’accroches’’ avec des policiers lui ayant interdit de tenir ses campagnes de mobilisation des jeunes pour leur inscription sur les listes électorales, dans le cadre de l’opération 11 millions d’inscrits sur les listes électorales.
Il va d’ailleurs insinuer que la dynamique citoyenne, qu’il tente de voir aboutir par ses efforts personnels et la collaboration de certains jeunes, ne souffre que de sa présence puisqu’à plusieurs reprises où des manifestations se sont tenues en sa présence, les forces de l’ordre lui ont prouvé que c’est sa ‘’tête’’ qui fait problème.
Plus loin, revenant sur l’acharnement dont il serait victime sur les réseaux sociaux où certains le traitent d’allier du RDPC, il a indiqué « l’opération 11 millions d’inscrits sur les listes électorales est une initiative citoyenne », avant de préciser qu’elle émane de lui sur qui le RDPC n’a aucune emprise.
Ensuite, comme pour clarifier la rumeur sur ses collaborations antérieures avec Chief Pierre Mila Assoute, Cabral Libii a avoué avoir été à l’époque comme certains jeunes leaders de son acabit, plus que favorable à la vision moderniste que Mila Assoute promouvait au RDPC.
Notons que Chief Pierre Mila Assoute est un universitaire et ancien cadre du RDPC. Durant ses derniers jours dans cette chapelle politique, il était à la tête d’une tendance moderniste du parti ce qui lui a valu quelques inimitiés avec d’autres caciques. Aujourd’hui en exil politique en France, il compte porter sa candidature à l’élection présidentielle de 2018 avec son parti le RDMC.
Après cette clarification sur ses rapports d’antan avec cet ancien poids lourd du RDPC aujourd’hui en exil, Cabral Libii a minimisé l’effet qu’aurait sur lui la lettre ouverte à lui adressée par Marlène Emvoutou, candidate malheureuse à la présidence de la Fecafoot il y a quelques années.
Il faut rappeler que Cabral Libii est un enseignant de droit et analyste politique célèbre au Cameroun. Il a bâti sa notoriété au fil de ses passages à succès lors des émissions télévisées consacrées au décryptage de l’actualité. Profitant de sa notoriété, il est devenu un activiste politique. Très favorable à une fusion intergénérationnelle en politique, il est en même temps à la tête d’un plaidoyer pour l’implication massive des jeunes en politique. Implication qui pour lui a pour premier pallier l’adhésion en masse des jeunes à son opération citoyenne baptisée 11 millions d’inscrits sur les listes électorales d’ici 2018.