Pourquoi l’université de Buea ne sera pas construite

Les terres ont été vendues

Tue, 15 Feb 2022 Source: www.camerounweb.com

L’université de Bertoua pourrait être hypothéquée

Le site a déjà été vendu

C’est le constat des autorités

La nouvelle n’est pas bonne pour ceux des fils de la région du soleil levant qui rêvent de voir l’université de Buea nouvellement créée pousser de terre. En effet le nouvel œuvre fait déjà face à plusieurs problèmes.

Alors que le gouvernement a récemment adopté les maquettes des futurs institutions, des obstacles s’érigent. L’université de Bertoua à l’Est notamment pourrait être hypothéquée. Du moins, sur une parcelle de 1.000 hectares mise à disposition par trois villages dans l’arrondissement de Diang dans la région de l’Est et où est prévue l’implantation des infrastructures, plus que quelques mètres carrés sont libres. Les chefs traditionnels ont déjà vendu à des prix de rien les terres en question. C’est ce que viennent de constater les autorités. Un fait que dénonce le Maire de Diang Alain MENGANAS. Face au phénomène de braderies des terres, le préfet du département du Lom et Djerem a dû annuler l’ensemble des actes d’abandon des droits coutumiers pris par les chefs traditionnels en vue de vendre les espaces fonciers.

En rappel, le ministre de l’enseignement supérieur envisage l’ouverture effective de l’université de Bertoua pour la prochaine année académique. C’est donc une curiosité, puisqu’ il y’a un peu plus d’un mois, Paul BIYA a créé trois nouvelles universités. Notamment à Garoua au Nord, Ebolowa au Sud et Bertoua à Bertoua.

Le ministère camerounais de l’Enseignement supérieur a annoncé pour cette année une faculté de médecine/sciences biomédicales et un Institut supérieur du bois, de l’eau, de l’environnement et de l’agriculture, respectivement pour les nouvelles Universités d’Ebolowa (Sangmélima) et de Bertoua (Bélabo).

Les établissements pourraient être fonctionnels dès octobre 2022 si l’Etat parvient à en financer rapidement la construction. Le président Biya a prescrit une approche progressive dans la mise en place des infrastructures et facilités éducatives, à travers une série de décrets signés ce mois de janvier.

« Les grandes écoles, directions, divisions, services et bureaux prévus au présent décret peuvent progressivement être mis en place en fonction des besoins et compte tenu des moyens disponibles », peut-on ainsi lire. Le ministre Jacques Fame Ndongo a néanmoins promis que toutes les universités seraient opérationnelles pour la rentrée 2023-2024.

Source: www.camerounweb.com