Désormais à la tête de la Fédération camerounaise de football, l’ancien attaquant a supervisé la Coupe d’Afrique des nations. Mais certains lui prêtent déjà d’autres ambitions, politiques celles-là. Au risque de faire de l’ombre au président camerounais Paul Biya, à qui sont prêtées des velléités de succession dynastiques.
Plongé dans une crise sans pareille à la fédération camerounaise de football (FECAFOOT), Samuel Eto'o s'est résolu à ouvrir la voie à une réconciliation entre lui et tous ses détracteurs.
Lors du dernier comité exécutif de l'instance faitière du football camerounais, Eto'o a tendu la main à ceux en désaccord avec l'exécutif.
"Nos divergences de vue ne font pas de nous des adversaires ou des ennemis", a déclaré S.Eto'o, invitant à l'unité pour la refondation du football camerounais.
"Comme Son Excellence Monsieur Paul Biya, je me fais devant vous le mendiant de la paix, de la réconciliation et de la concorde au sein de notre grande famille du football. Afin d’améliorer notre feuille de route et pour la refondation de notre football, je tends la main à nos frères, en désaccord avec notre exécutif " a poursuivi le patron de la tour de Tsinga.
Alors que la reprise des championnats est annoncée, tous les yeux sont tournés vers Eto'o et ses adversaires, notamment ceux qui ont été bannis à vie des affaires du football. L'invitation à la réconciliation d'Eto'o sera-t-elle acceptée ?
Il faut dire que pendant longtemps, Samuel Eto'o s'est montré réticent à une possibilité d'acceptation des personnes qui le critiquent. Cette main tendue est une aubaine pour le bien du football camerounais.