Elle a annoncé le maintien de sa candidature pour la présidence du MRC, mais il semble que l'avocate Michèle Ndoki ne peut même pas déposer sa candidature, si s'ouvre aujourd'hui, le congrès électif du président du MRC.
Dans une publication ce vendredi 09 juin, le lanceur d'alertes Boris Bertolt révèle que la principale concurrente de Kamto n'est pas à jour de ses cotisations statutaires.
"En l’état actuel, Michelle Ndoki ne remplit pas les conditions pour challenger Maurice Kamto à la présidence du MRC au congrès de novembre. Elle n’est même pas à jour de ses cotisations au sein du parti", écrit-il dans une alerte sur Facebook.
Malgré qu'elle n'est pas à jour, Michèle Ndoki a dans une publication le mercredi 07 juin, annoncé qu'elle est toujours candidate pour le poste de président du MRC. Elle sera probablement, si elle arrive à devenir le président du parti, celle qui va porter les couleurs de la formation politique en 2025.
"Ce parti n’appartient pas à Maurice Kamto. Maurice Kamto n'est PAS le MRC, le MRC n'est PAS Maurice Kamto. Ce n’est pas sa chose dont il dispose comme bon lui semble…", a écrit Me Ndoki dans une publication, suite à l'exclusion de Me TAMFU Richard du MRC par le professeur Maurice Kamto.
Et, c'est l'occasion, sinon, l'argument parfait, pour maintenir son projet de remplacer Kamto à la tête du MRC.
"L'on a en outre retiré Me Tamfu de l'équipe de communication du parti et prévenu qu'il serait traduit devant le Conseil de Discipline pour "manquement au devoir de réserve et de loyauté". C'est exactement à cause de ce genre de comportement que je maintiens ma candidature à la présidence du Parti. Et c’est exactement pour cette raison que nous voulons gagner : ceci n'est ni le parti, ni le Cameroun que nous voulons. Ce n'est pas qui nous sommes : nous, on ne nous fait pas taire, demandez à Martinez ! Même depuis l'au-delà il parle encore...Nous, on ne nous fait pas taire. Nous construisons avec les amoureux de Notre chère Patrie une Terre de personnes debout, sans haine, ouverte et sans crainte. Aucune exclusion, aucune manœuvre d'intimidation, aucune opération de boycott de concert, aucun saccage de boutique pendant la nuit, aucune agression d'artiste, aucune campagne de dénigrement dans les réseaux sociaux n'empêchera ça", peut on également lire dans la sortie de l'avocate.