Présidence : tout est bouclé pour Franck Biya ; un conseiller de Paul Biya vend la mèche

Franck Biya, le fils aîné de Paul Biya, est en passe de succéder à son père à Etoudi. Luc Sindjoun, l'un des conseillers de Paul Biya a livré tout le secret qui se préparait pour la succession au plus haut sommet de l'Etat.

Pour lui, Franck Emmanuel Biya est sur le chemin du paradis terrestre. « L’expression parfaite de la fenêtre d’Owerton. Y penser fut impossible il y a 4 ans, aujourd’hui le fils ainé de l’illustre successeur de l’autre est au seuil de la porte d’Etoudi où il peut à tout moment entrer et occuper la chaise du Chef d’Etat, troisième Président de la République », indique le conseiller.

« Qui pourra empêcher M. Franck Emmanuel Biya de remplacer son géniteur ?», se demande-t-il. « Le peuple, l’unique rempart est malheureusement pris en otage par le tribalisme qui agit sur lui comme du formol, anesthésiant toute démarche de cohésion/union à mesure de réaliser un rapport de force en sa faveur ?

Le débat est porté par une élite intellectuelle qui écume les chaînes de télévision, radio et réseaux sociaux, avec pour unique objectif, tuer dans l’oeuf les mouvements populaires. Elle les oriente à dessein vers les revendications ethno tribales. Dans un environnement éclaté, qu’est-ce qui peut empêcher Monsieur Franck Emmanuel BIYA de succéder à son père ? », a fait savoir Sindjoun.

« Seule une mésentente entre les milliardaires hommes et femmes d’affaires groupes ethniques confondus, les hauts gradés de l’armée, les dignitaires religieux et chefs traditionnels. Quelques milliardaires et autorités traditionnelles sont au Sénat et au prochain chant du coq, ils vont assurer le retour de l’ascenseur. Il faut respecter le pacte. Donnant donnant. Quand il faut protéger ses biens, la tribu ne compte guère. Comme le chat* le fils de l’homme tisse sa toile. Bien malin le comédien capable d’imiter sa voix. Ses stratèges comme des abeilles butinent partout où il y a du pollen. Sur le chemin de 2025, la caravane passe, les chiens aboient et se disputent les os », a-t-il conclu.