Les cadres du RDPC enchaînent les déplacements à l’intérieur du pays en marge de la prochaine élection présidentielle. Ce samedi, le secrétaire général du parti Jean Nkuete, le ministre Jacques Fame Ndongo et une importante délégation étaient dans la région du Sud. L’objectif de ce déplacement est de préparer les militants pour 2025.
« 2025 se prépare aujourd’hui au RDPC. Après le Centre à Yaoundé et l’Est à Bertoua, la délégation conduite par le SG/CC a marqué un arrêt à Ebolowa dans le Sud. Le message adressé aux militants, le même porte sur la préparation des échéances électorales de 2025 qu’il convient dès à présent d’avoir à l’horizon. Les impératifs d’encadrement des militants, de respect de la discipline et de resserrement des rangs, bien assimilés garantiront à notre formation politique une victoire éclatante alors. Le Real de Madrid de la politique camerounaise est au travail… » a déclaré Dr Patrick Rifoe.
Paul Biya toujours !
Selon le ministre Manaouda Malachie, Paul Biya (90 ans) reste le candidat naturel du RDPC.
« Nous sommes à un carrefour aujourd'hui. Entre ce qui se passe autour de nous, entre ce qui se passe en Afrique, entre ce qui se passe chez eux là-bas en occident, nous avons besoin d'une sagesse. Nous avons besoin d'une personne qui voit de loin. Si vous prenez quelqu'un d'autre aujourd'hui, je ne suis pas sûr qu'on y arrivera. Je crois pleinement en ce que je suis en train de dire. », a-t-il laissé entendre.
Interrogé sur ses ambitions personnelles, vu son profil, le ministre s’explique. L’environnement actuel ne permet pas au Cameroun d’avoir un dirigeant autre que Paul Biya selon lui. Il est conscient que le chef de l’Etat a duré au pouvoir. D’ailleurs le projet de sa reconduction ne viendrait pas de lui mais de la base de son parti que le supplie de se représenter.
« Avant de penser que nos égaux sont président de la République ailleurs, il faut voir dans quel environnement nous sommes. Notre environnement aujourd'hui milite en faveur de ce que le président de la République son excellence Paul Biya puisse se représenter en 2025.Nous le prions de se présenter. En réalité nous savons bien qu'il a beaucoup donné. Nous avons encore besoin de cette sagesse. Le chef de la République est le chef d'orchestre. Il repartit les rôles. », explique le ministre.