Le RDPC qui a raflé toutes les sièges disponibles lors de l'élection sénatoriale de 2023, s'apprête déjà pour 2025, l'année de l'élection présidentielle 2025.
Lors des précédentes réunions des cadre du Comité centrale du RDPC, le parti présidentiel, n'a trouvé personne d'autre pour la représenter pour la présidentielle de 2025. En d'autres termes, à 2 ans de cette date fatidique, personne d'autre à part Paul Biya n'est dans le starting block.
Tout cela, ajouté aux récentes réélections de Cavaye Yeguié et Niat Njifenji, suffisent largement à l'analyste politique Dieudonné Essomba pour affirme que c'est toujours Paul Biya qui va porter les couleurs du RDPC pour la prochaine élection présidentielle.
Ce dimanche en mondovisons sur le plateau de l'émission "Club d'Elites", il affirme qu'il ne voit personne d'autre à part Biya en 2023.
"Ce qu’ils appellent discipline du parti au Rdpc, c’est en fait la dictature du président. Je crois qu’il nous a promis qu’il nous dira si en 2025 il reste ou il ira au village. Mais à voir ce qu’il fait avec Niat et Cavaye, je crois qu’il nous a déjà donné une réponse", a déclaré Dr Essomba.
Que retenir du plan Franck Biya
Le chef de l'Etat a nommé il y a 48 heures, les 30 sénateurs restants. Ces 30 personnalités nommées vont compléter les 70 autres élues à l'issue de l'élection sénatoriale du 12 mars dernier.
Grosse surprise, le fils du chef de l'Etat Franck Biya n'a pas été nommé sénateur comme l'annonçaient plusieurs sources qui voyaient en cette nomination, un moyen pour Franck Biya d'avoir des chances de succéder à son père, en cas de vacance du pouvoir.
Eh bien, pas moyen que le jeune Franck succède de manière constitutionnelle au président.