Présidentielles 2025 : Cabral Libii répond à Valséro sur les 'énormités' qu'il a prononcé lors des obsèques de son père

Le Cameroun s’apprête pour l’élection présidentielle de 2025

Tue, 19 Jul 2022 Source: www.camerounweb.com

Le Cameroun s’apprête pour l’élection présidentielle de 2025 qui s’annonce décisive pour l’avenir du pays. Aucun opposant ne compte se faire compter l’évènement. Cabral Libii, président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) et député à l’Assemblée nationale, se prépare dans le plus grand secret. Seulement, son père ne pourra assister à cette nouvelle tentative de son fils d’occuper le fauteuil présidentiel à Etoudi, actuellement pris par le président du RDPC, Paul Biya (89 ans).

En effet, l’homme politique Cabral Libii a perdu son papa il y a plusieurs semaines. Il y a quelques jours, le parlementaire a dit un dernier au revoir à son géniteur, enterré en présence d’autres sommités politiques.

Après cette mise en terre, une révélation, et pas des moindres, a le mérite d’attiser la curiosité des Camerounais et de tout autre observateur. En marge de l'enterrement du géniteur de Cabral Libii, Gaston Abé (Valséro) avait alors a souligné que « Cabral Libii dit que la mort de son père était le prix à payer pour gagner l’élection présidentielle de 2025 ». Le rappeur s’en est clairement pris à l’opposant Cabral Libii qui a perdu son papa en juin 2022, des suites d’une longue maladie.

« Je suis arrivé à me demander si ce n’est pas parce que mes deux (02) parents étaient encore vivants que je n’ai eu que 6% en 2018. J’ai bien vérifié que ceux qui étaient classés devant moi, au moins un des parents était déjà décédé. Je suis donc désormais qualifié et qu’en 2025, je ne serai plus disqualifié pour cela », a laissé entendre Cabral Libii lors des obsèques de son père.

C’est sur ce discours – qui n’est tout de même pas exempt de reproche – que s’appuie Gaston Abé (Valsero) qui condamne l’attitude maladroite Cabral Libii.

Aux dernières nouvelles, le député a rectifié le tir et il répond à ceux qui ont déformé ses propos tenus lors des obsèques de son père.

« Ça commence par : (à la ligne…). » Depuis le 17 juin, il y a une phrase que j’ai beaucoup entendue… ». Ceux qui ont amputé cette phrase de mon propos, ça se voit, n’ont malheureusement pas eu la chance d’avoir mon père comme enseignant. Ils auraient sans doute eu un quotient intellectuel plus performant leur permettant de me comprendre, comme ces brillantes personnes qui sont venues faire le témoignage de Mollah à Simaloume. Alors, comme disait Mollah : (à la ligne). » Laissons simplement passer les petits souffles d’imbecilité ». Paix à ton âme papa» » a indiqué le député.

Source: www.camerounweb.com
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