Présidentielles : Franck Biya ne doit pas déposer sa candidature, les raisons sont choquantes

Franck conseillé de ne pas candidater

Thu, 13 Jul 2023 Source: www.camerounweb.com

D'après Eric Essono Tsimi, pour la prochaine élection présidentielle, le Cameroun ne doit pas compter parmi les candidats, Emmanuel Franck Biya, le fils ainé du président actuel Paul Biya.

En effet, sur sa page Facebook, Eric Essono Tsimi estime que « Franck Biya doit renoncer à sa candidature à la prochaine élection présidentielle ». Camerounweb vous propose l'intégralité de sa tribune.

« Ali Bongo voulait être un chanteur, mais le destin de président de son père Omar lui est tombé dessus, sa carrière musicale étant restée chancelante, il est devenu président de la république à la mort d’Omar. En Guinée équatoriale l’extravagnt Téodorin est vice-président et ne discute la suite avec personne. Christel Sassou Nguesso (le fils de…), dit Kiki le pétrolier, a été nommé ministre en 2021, après avoir publié un livre programmatique « ce que je crois » sur ce qu’il prépare pour le Congo. Idriss Deby fils ne s’est pas donné autant de mal: son père a vécu par l’épée et a péri par l’épée, du coup le fils a reçu une promotion, le droit du sang, et a été adoubé par Emmanuel Macron. Le même Emmanuel Macron qui a sans doute déjà présigné sa lettre de félicitations à Franck Emmanuel Biya. C’est-à-dire le jetsetteur au CV le plus vide du Cameroun, sans avoir chanté, -malgré toutes ses casseroles-, sans avoir été au front, sans avoir écrit jamais une page et sans être capable meme de rien écrire veut être président du Cameroun. Ses conseillers ont lu dans le journal: «Ndam donne à Ndam; Fotso donne à Fotso; Biya donnera à Biya» (La Tribune de la Fôret, 2020 : 5) et y ont reconnu la voix du bon Dieu. Et la nouvelle francafrique dont le siège à Yaoundé semble le Village Noah essaie de fabriquer le leader. En 1960, on pouvait avec un certificat devenir président du Cameroun, en 1980, avec une licence on pouvait devenir président, en 2025, pas besoin, des formations inachevées suffisent. On fait la tournée des chefferies, on paie quelques milliards au clan Mbappé pour consolider l’image des muscles de Franck Biya, on sponsorise des ressortissants d’autre régions pour la création d’associations fantomes censées donner le sentiment d’un appel transcommunautaire, et on est persuadés que tout va passer crème. La désillusion leur sera fatale. Il lui faudra marcher sur beaucoup de corps, massacrer beaucoup, beaucoup, beaucoup de Camerounais pour espérer occuper ce poste, dans les conditions actuelles. Qu’il y renonce. « Paul Biya, who has been in power in Cameroon as a prime minister from 1975 to 1982 and as a president since 1982, is now the longest-ruling non-royal national leader of the world (…)Biya began service in leadership positions at Cameroon’s independence in 1960. Ratsimbaharison (2022) », écrit le chercheur.

« La jeunesse est ici une assignation à résidence »

« Si vous vous taisez, attendant le bon moment pour parler, votre tour de parler n’arrivera jamais, et votre sagesse on l’enterrera avec vous, quand les paroles des gueux et des fous resteront les seules traces de l’historien. Si vous ne vous engagez pas maintenant, jamais vous ne serez engagés. La jeunesse est ici une assignation à résidence, la patience une maladie mortelle. Et quoiqu’on veuille faire le temps ne sera jamais idéal : c’est assez tôt pour les indépendances disait-on, c’est assez tôt pour quitter le franc cfa dit-on, c’est assez tôt pour se déclarer, c’est trop tard pour se former, c’est pas le bon moment pour quitter le bateau, se plaindre vous fera passer pour jaloux ou aigri, ce n’est pas le bon moment pour manifester, j’attends d’avoir telle position, telles économies, telle assurance pour me lancer. Non. Le timing semblera toujours mauvais. Les étoiles ne sont jamais parfaitement alignées. Non que l’univers conspire contre vous, mais que personne ne créera les conditions parfaites pour votre révolte. Après avoir été bombardés au Napalm, qu’est-ce qui peut encore vous effrayer dans la revendication de vos droits ? Ngoh Ngoh tout puissant ? Comme avant lui Atangana Mebara et bien d’autres. Biya un immortel ? Comme avant lui Ahidjo. Vos puissants sont des faibles, ceux qui ont été tues ceux qui sont immortels. You have to play to get better », écrit-il dans une publication sur Facebook.

Source: www.camerounweb.com