Prêtres kidnappés à Mamfe : le pape François entre en jeu

Kidnapping au Cameroun

Mon, 26 Sep 2022 Source: www.camerounweb.com

• Des fidèles ont été kidnappés

• Ils ont disparu au Cameroun

• Le pape pousse afin qu’ils soient libérés



Des fidèles catholiques ont été enlevés à Mamfe. C’est une commune du Cameroun située dans la région du Sud-Ouest et chef-lieu du département du Manyu. La localité de Mamfe est située au confluent des rivières Manyu et Badi qui forment la Cross River. Elle est desservie par la route nationale 6 à 233 km au nord du chef-lieu régional Buéa et à 137 km à l'ouest de Bamenda.

C’est là-bas que les croyants de l’église catholique ont été kidnappés de façon totalement alarmante, sans que personne n’arrive à déjouer la tentative.

Le pape François n’est pas ravi par cette attitude criminelle. L’homme de Dieu demande la libération des prêtres et fidèles catholiques kidnappés à Mamfe.

C’est dans son Angélus (l'Angélus est une prière quotidienne chrétienne de l'Eglise catholique d'Occident. Elle est sonnée trois fois par jour par les cloches pour en annoncer l'heure. La prière de l'Angélus est composée de trois Ave Maria séparés par des invocations spécifiques) que le pape François a fait la demande. Il a aussi prié pour que la paix regagne le Cameroun.

Il s’agit de cinq (05) prêtres, une (01) religieuse et deux (02) laïcs qui ont été enlevés à l’église St Mary’s Nchang de Mamfe : « Je m’associe à l’appel des évêques du Cameroun pour la libération de certaines personnes enlevées dans le diocèse de Mamfe, dont cinq prêtres et une religieuse. Je prie pour eux et pour les populations de la province ecclésiastique de Bamenda. Que le Seigneur donne la paix aux cœurs et à la vie sociale de ce cher pays ».

Les personnes ont été enlevées le 16 septembre 2022. Les auteurs du kidnapping ont demandé une rançon de 50 millions de francs CFA que ne compte pas payer l’église.

L’Archevêque de Bamenda Monseigneur Andrew Nkea l’a bien martelé : « Ils sont en bonne santé mais leurs ravisseurs demandent une rançon. Celle-ci est passée 100 000 dollars à 50 000 dollars. Nous ne pouvons toujours pas la payer, d’une part parce que nous n’en avons pas les moyens, d’autre part il n’est pas question de commencer à payer des rançons sinon, cela ne va jamais s’arrêter ».

Mais encore, « ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’une rançon est demandée pour un enlèvement de clerc dans la zone anglophone du Cameroun. Les ravisseurs demandent à chaque fois de l’argent mais nous n’avons jamais rien payé et telle restera notre position pour ces enlèvements de clercs ».

Source: www.camerounweb.com