Pour célébrer le retour de ces militaires engagés au sein de la MINUSCA de 2015-2016, une cérémonie de prises d’armes s’est tenue mercredi à Yaoundé
De retour au Cameroun après avoir servi en Centrafrique au sein de la MINUSCA entre 2015 et 2016, près de 750 militaires et gendarmes ont reçu la reconnaissance de la nation mercredi, 21 septembre 2016 à Yaoundé.
Leur retour a été célébré à la Cour d’honneur de la Brigade du Quartier général à Yaoundé durant une cérémonie de prise d’armes présidée par le ministre délégué à la présidence de la République chargé de la Défense (Mindef), Joseph Beti Assomo.
«La reconnaissance internationale de la qualité de leurs prestations, dont celle du Cameroun a été consacrée par la délivrance en République centrafricaine des médailles des Nations unies à tous les gendarmes et militaires de ce contingent», a indiqué Joseph Beti Assomo cité dans la presse publique ce jeudi.
Selon lui, ladite cérémonie était une prescription du chef de l’Etat camerounais, Paul Biya.
Rappelant les nouvelles mesures adoptées par le gouvernement en faveur des soldats qui s’engagent dans la Minusca, Joseph Beti Assomo a profiter de l'occasion pour annoncer l’adoption des mesures disciplinaires à l’encontre des soldats ont la responsabilité a été établie dans la marche du 09 septembre 2015.
Le mercredi 09 septembre 2015, environ 200 militaires sur près de 1 300, récemment mis en relève dans le cadre du contingent camerounais de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations unies pour la Stabilisation en République centrafricaine, la MINUSCA, avaient entrepris une marche de protestation, depuis le Centre de Formation Technique des Armées – le CFTA – sis au quartier Ekounou à Yaoundé, vers le Boulevard de la Réunification et jusque devant le palais de l’Assemblée nationale à Ngoa-Ekellé, dans le but de réclamer le versement de huit (08) mois de primes impayées, dues à leur participation à la Mission Internationale de Soutien à la Centrafrique, la Misca.
«J’ai l’honneur, le devoir et l’exaltante mission d’annoncer ici, haut et fort, au nom du chef des armées, qu’en fermant ce jour les guichets de paiement de la revalorisation des primes MINUSCA, nous allons sans tarder ouvrir les guichets des sanctions disciplinaires à l’encontre des militaires dont la responsabilité a été clairement établie par la Commission d’enquête du vice-amiral Guillaume Ngouah-Ngally sur la malheureuse marche du 9 septembre 2015», a souligné Joseph Beti Assomo.