Ce repris de justice est bien connu des services de police français.
Les révélations sont du journalistes et lanceur d’alerte Paul Chouta. Elles portent sur les activités illégales d’un Camerounais dans plusieurs pays occidentaux. Lui c’est Mvondo Martin, alias Président Amot. Selon le récit de Paul Chouta Président Amot. est un expert en fraude à la carte bancaire. Il se serait découvert une nouvelle mission, livrer au régime de Paul Biya, les Camerounais de la diaspora.
Bien que ce personnage soit menu fretin, j'ai jugé utile de faire cette révélation à son sujet pour des raisons de salubrité publique. L'inversion des valeurs, qui a paralysé la morale camerounaise, fait que certains gibiers de potence et opportunistes godelureaux se présentent comme des modèles alors qu'ils sont en réalité extrêmement nuisibles pour la société. C’est le cas de Mvondo Martin, alias Président Amot.
Ce repris de justice est bien connu des services de police français. Le 1er mai 2012, Amot a été interpellé en France pour des faits de fraude à la carte bancaire.
Martin Mvondo, alias Président Amot, et son complice Albert Evina s’étaient spécialisés dans la reproduction de cartes de crédit, ce qui leur permettait de vider les comptes des véritables propriétaires et de s’enrichir sur leur dos.
Cette pratique a heureusement été découverte par des policiers français qui ont mis la main sur les deux hommes alors qu'ils s’apprêtaient à opérer en France, après très certainement un autre coup en Belgique. On commence à comprendre d’où viennent certains pirates qui utilisent plusieurs distributeurs automatiques de billets (DAB) comme de vulgaires photocopieuses. Certains d’entre eux viennent du Cameroun.
Tout commence le 1er mai 2012, à l'ex-poste frontière entre la Belgique et la France. Alors que la France célèbre la fête du Travail, les douaniers de la brigade d’Halluin sont en service. Vers 10h30, ils sont intrigués par une puissante BMW 730 immatriculée en Belgique et venant de ce pays.
Interception et contrôle. Dans les garnitures du coffre de la luxueuse berline, les autorités font une découverte intéressante. Des claviers électroniques permettant la copie et la contrefaçon de cartes de crédit sont exhumés. Des tubes de colle et des rouleaux de ruban adhésif permettant de superposer ces dispositifs sur les pupitres des distributeurs automatiques sont également saisis.
Des milliers de DAB ont été piratés de cette manière en France. Les deux occupants de la BMW, tous deux Camerounais, jouent la carte de l’ignorance. « Nous n’étions pas au courant, nous avons loué la voiture à un ami pour aller travailler dans un restaurant à Malaga », assurent Martin Mvondo, 33 ans, et Albert Evina, 35 ans. L’instruction n’a pas pu confirmer cette version.
En revanche, le juge a noté que Martin Mvondo avait déjà été condamné à Paris pour avoir piraté les distributeurs d’une agence du Crédit du Nord et du CIC. Son complice a, quant à lui, été interpellé à Hambourg, en Allemagne, pour trafic de fausse monnaie. « Ce ne sont pas des débutants, ni des amateurs », a constaté le procureur Travassac. Malgré tous les efforts des avocats Marcotte et Lecointre, le tribunal a suivi les réquisitions à la lettre.
Un autre complice de Martin Mvondo dans la pratique du banditisme est un certain Chicharito Evrard, neveu de Paul Biya et frère de Cathy Meba.
Démasqué et fiché, Amot s’est reconverti en indic pour survivre. Il transmet des informations sur certains Camerounais de la diaspora à ses complices au sein de l’appareil sécuritaire afin que ces derniers soient arrêtés et rackettés dès leur retour au pays. Le Cameroun étant un terreau d’abus, de non-droit et d’injustice, on leur attribue des motifs farfelus. Pour s’en sortir, ces compatriotes sont contraints de débourser des millions de FCFA. En retour, Amot reçoit sa quote-part, une récompense pour ce sale travail.
Aussi, Amot d'exhibe ostentatoirement sur la toile, parfois avec son épouse. Cela est fait intentionnellement. C’est une méthode typique des feymen et des péripéticinnes pour mieux appâter leurs victimes. Il est de notoriété publique que de nombreux feymen sont des personnes qui se prostituent aussi. Parfois, leur victime est en réalité un client venu au départ pour des relations sexuelles.
Méfiez-vous des personnes qui s'exhibent excessivement sur les réseaux sociaux pour vous prouver ou vous convaincre qu'elles mènent une vie aisée. Cela peut aussi cacher un mal-être intérieur. Certains s’y présentent avec leurs enfants et leur épouse légale alors qu’ils joouent le rôle de femme dans d'autres relations avec d’autres hommes ailleurs.
Monsieur Mvondo Martin, pouvez-vous dire aux Camerounais ce que vous faisiez à la clinique Innova à Yaoundé ? Je m'appelle Paul Chouta, et le jour où vous prononcerez encore une seule lettre de mon nom, je dirai exactement pourquoi vous vous y trouviez.