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Présidentielle 2018: Elecam prend en compte les invalides

Handicape Invalide Des aménagements spéciaux sont faits pour faciliter le vote des personnes vivant avec le handicap

Mon, 6 Aug 2018 Source: L'Essentiel du Cameroun1/N°183

Depuis la convocation du corps électoral pour la présidentielle du 07 octobre prochain, ELECAM met en œuvre une série de mesures tendant à intégrer les handicapés de certaines personnes et d’y apporter des solutions concrètes. Les procédures de matériels et les équipements électoraux intègrent une bonne compréhension et une utilisation facile aux personnes handicapées.

Au service de la communication, Patience Elango est catégorique : « Quand les citoyens viennent s’inscrire, l’enregistrement de leurs données biométriques permet de savoir s’ils sont valides ou porteurs d’un handicap (auditifs, moteurs, paroles, tailles, visuels et autres) ».

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À partir de ces données fournies à l’enregistrement, ELECAM sait avec certitude le nombre de personnes avec tel ou tel handicap ; attendre dans un tel bureau de vote et les mesures à prendre sont donc consignées. En 2011, il y avait 8.500 personnes enregistrées sur les listes et qui avaient eu un handicap. En 2013, lors du double scrutin des élections législatives et municipales, on démontrait 32.291 handicapés au Cameroun et dans la diaspora. C’est ainsi que 71 bureaux de vote accueillaient uniquement des personnes handicapées visuelles et des étiquettes précises avaient été apposées sur les murs des bureaux de vote.

Depuis 2011, ELECAM s’est impliqué particulièrement dans l’amélioration des conditions de vote et d’accès dans les bureaux de vote. Leur participation au processus électoral nécessite des aménagements particuliers pour leur permettre une implication aisée.

On démontre ainsi la production des affiches et des guides traille, la réalisation d’émission radio télé diffusées avec une fenêtre pour l’interprétation en langage de signes la mise en ligne d’articles liés aux handicaps et à la sensibilisation des leaders d’opinion et les autres acteurs politiques.

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A la direction générale d’ELECAM, on met en exergue l’élaboration d’un code de bonne conduite qui prend en compte le handicap. Il faut tenir compte de cette spécificité qui participe au renforcement du dispositif mis en place par le décret du Premier ministre.

L’article 23 du décret du 26 juillet dernier est caractéristique des mesures prises par le gouvernement pour faciliter les accompagnements des personnes handicapées : l’Etat et les collectivités locales encourageant la participation et la présence de personnes handicapées aux différentes instances de la vie politique et sociale.

Les personnes handicapées bénéficient d’un accompagnement et d’un renforcement des capacités pour la participation au processus de prise de décision.

Au-delà de ces aménagements des infrastructures tendant à faciliter l’accès des handicapés dans les bureaux de vote, M François Kenfack, directeur national de la plateforme Indusive Society persons with desabilities prônait « qu’il fallait aussi qu’elles soient électrices et éligibles ».

En février 2018, l’ONG Sight Savers militait d’ailleurs en faveur pour l’intégration de leurs préoccupations au-delà de la seule inscription sur les listes électorales au niveau de la confection des listes lors des élections législatives, municipales et sénatoriales.

Il serait recommandé d’inclure aussi les noms des candidats atteints par u handicap physique, visuel, etc. afin de joindre l’acte à la parole.

Source: L'Essentiel du Cameroun1/N°183