Sa mise en retrait lors des dernières actions publiques conduites par les autres partis politiques de l’opposition n’est pas un fait du hasard.
Selon le journal La Nouvelle édition du 19 avril 2016 l’Union Démocratique du Cameroun (UDC) «refuse de descendre dans la rue comme l’ont fait il y’a de cela quelques semaines le MRC de Maurice Kamto, le CPP de Kah Walla, pour ne citer que ceux-là».
Et d’après certains observateurs, le parti d’Adamou Ndam Njoya en décidant de se mettre volontairement à l’écart des actions «bruyantes» des autres formations politiques de l’opposition, use par là d’une stratégie pour se positionner lors de la prochaine élection présidentielle.
Cependant font remarquer ces observateurs mentionnés par le journal, l’UDC ne peut pas s’en sortir en s’isolant. «Du point de vue d’une certaine observation, l’UDC dont la popularité n’est jamais allée plus loin que son fief du Noun, ne peut aucunement parvenir à lui tout seul à faire face aux prochaines grandes batailles préélectorales».
Ce serait donc en connaissance de cet état de choses que le parti a organisé le 7 avril dernier une réunion dans son siège. Une réunion qui a été ouverte aux formations politiques telles que l’Alliance des Forces Progressistes (AFP) d’Alice Sadjo, l’Union des Populations du Cameroun (UPC) de Victor Onana et l’Union pour la Fraternité et la Prospérité d’Olivier Bile.
Les partis suscités ont décidé de rallier la cause de l’UDC qui souhaite que tous se mettent ensemble afin de réfléchir sur des sujets jugés préoccupants selon eux pour l’avenir du Cameroun. «D’après des observateurs, une question mérite d’être alors posée.
Pourquoi est-ce que l’UDC a choisi de faire «alliance» avec d’autres leaders politiques au lendemain d’une réunion publique organisée par une autre frange de l’opposition ?», écrit La Nouvelle.