Il s’agit de pièces qui ont été délivrées aux réfugiés centrafricains se trouvant sur le territoire camerounais. Le but de cette campagne est d’écarter les imposteurs du processus électoral.
Dans la Région de l’Est du Cameroun des Cartes nationales d’identité (Cni) camerounaises ont été attribuées de façon «frauduleuse» aux réfugiés centrafricains. Pour éviter d’avoir des «imposteurs» lors du prochain processus électoral, le quotidien Le Jour édition du 3 juillet 2017 rapporte qu’une vaste campagne de retrait de ces pièces a actuellement cours dans cette Région.
Outre ladite campagne, d’après le journal il a été demandé à Elections Cameroon (Elecam) de faire preuve de plus de vigilance «afin d’extirper tous les citoyens centrafricains qui s’étaient inscrits sur les précédentes listes électorales».
Il faut dire que c’est le 2 juin dernier que les dénommés Pierre Roger Bekono Effandem et Dieudonné Mbéllé Amougou deux membres du conseil électoral ont attiré l’attention et tiré la sonnette d’alarme au sujet de ces Cni possédées par les réfugiés centrafricains.
«Les chefs de village connaissent bien leurs populations. Ils doivent collaborer avec les forces de l’ordre en dénonçant tous les étrangers qui possèdent les cartes nationales d’identité», avait alors déclaré lors d’une séance de travail Pierre Roger Effandem. A sa suite son collègue Dieudonné Mbéllé Amougou avait ajouté «nettoyer les listes électorales ne consiste seulement pas à effacer les doublons, enlever les décédés etc… mais cela consiste aussi à extirper les imposteurs qui se sont frauduleusement glissés dans notre processus en s’inscrivant sur les listes électorales alors qu’ils n’ont pas qualité parce qu’ils ont acquis frauduleusement la nationalité camerounaise».
Selon Le Jour ces pièces d’identité acquises frauduleusement l’ont beaucoup été au moment où le Chef de l’Etat avait rendu leur obtention gratuite pour encourager les camerounais à s’inscrire massivement sur les listes électorales.