L’échéance électorale du 7 octobre 2018 a constitué le point d’orgue des assises du bureau exécutif de l’Association des ressortissants du grand Ouest dans le Moungo (AROM) le 15 juillet dernier.
Assises à l’issue desquelles l’AROM se félicite et «salue à sa juste valeur la réponse positive apportée par le président de la République à l’appel à candidature lancé par les membres de leur association réunie en assemblée générale du 03 mai 2017 à Nkongsamba», selon les termes du communiqué radio/presse signé le même jour par le président de l’AROM, Louis Henri Ngatcha.
Le membre titulaire du Comité Central du RDPC relève dans son communiqué que cette annonce de candidature donne le coup d’envoi du programme de mobilisation de masse mis en place par l’ARON en vue de l’élection présidentielle du 7 octobre prochain. Aussi, les ressortissants du grand Ouest vivant dans le département du Moungo informent-ils le président Paul Biya qu’ils sont d’ores et déjà en ordre de bataille pour la victoire finale.
Lorsque le président Paul Biya annonçait officiellement son intention de briguer un autre mandat à la tête de la Magistrature suprême, il disait ainsi répondre aux appels pressants du peuple, lesquels sont venus des élites de toutes les régions du pays. L’annonce de sa candidature pour un septième mandat était pourtant prévisible, tant les militants et sympathisants du RDPC ont multiplié des activités pour lui préparer le terrain. D’aucuns avaient, plusieurs fois au courant de l’année 2016, appelé à la tenue d’élections anticipées au Cameroun.
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Ce qui n’a pas été au goût des partis politiques de l’opposition qui ont crié au non-respect de la Constitution. Il n’était pas question au départ de parler d’élections anticipées. Les appels portaient initialement sur la candidature de Paul Biya à la présidentielle 2018.
Toutes les élites du pays ont donné de leurs voix pour cette cause : ministres, chefs traditionnels… Peu à peu, tous les corps sociaux ont été entendus faveur d’une candidature de Paul Biya, portés qu’ils sont par des militants du parti au pouvoir.
Promesses tenues
Des collectes de fonds ont lieu depuis le début de l’année 2018 et se poursuivent encore pour soutenir la campagne de Paul Biya, un homme d’Etat à l’écoute des siens. C’est ainsi qu’après les diverses consultations qu’il a ordonnées la suite des revendications survenues dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et qui ont démontré, au-delà de ces deux régions, la volonté de l’immense majorité des Camerounais à s’impliquer dans la gestion de leurs affaires à travers une accélération du processus de décentralisation, il a décidé, le 2 mars dernier, de la création d’un ministère de la Décentralisation et du développement local.
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De nombreux autres engagements du président de la République ont été respectés. C’est ainsi que le 3 novembre 2011, du haut de la tribune du Palais de verre de Ngoa-Ekellé lors de sa prestation de serment, il s’engageait à la mise sur pied au cours du septennat d’un Conseil constitutionnel. L’institution entrée en fonction le 6 mars 2018 a tout de suite géré le processus qui a abouti quelques semaines plus tard à la proclamation de l’élection de 70 sénateurs.
Que dire de la promesse de 500 000 ordinateurs portables aux jeunes étudiants, dont la distribution se poursuit dans les campus universitaires ou du Plan triennal spécial jeunes doté d’une enveloppe de 102 milliards de francs CFA et dont les premiers projets sont déjà financés ? L’un des défis majeurs reste aujourd’hui l’organisation de la CAN 2019.
Là également, les chantiers évoluent normalement. Autant d’atouts qui militent en faveur de la réélection de Paul Biya à la tête de la Magistrature suprême.
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