Présidentielle 2018: le SDF reconnait-il sa défaite ?

«Le candidat Joshua Osih risque de ne même pas figurer sur la liste du trio de tête, à l’issue de l’élection présidentielle du 7 octobre dernier, en raison des objectifs non atteint». Cette déclaration est du Comité exécutif régional SDF Germany.

C’est à cet effet, que ce Comité Exécutif demande au Chairman Ni John Fru Ndi d’amener l’honorable Joshua Osih à assumer toutes les conséquences politiques et personnelles qui s’imposent, en facilitant sa démission au poste de 1er vice-président national du SDF. Également lui est-il demandé « d’opérer une autopsie des causes exogènes et endogènes de cet échec, d’engager immédiatement des consultations de la base à la grande instance qu’est la Convention nationale, en vue de matérialiser une véritable refondation et rénovation du parti ».

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Il est donc clair que le SDF reconnaît sa défaite et pense déjà à l’après présidentielle 2018, notamment les causes de cet échec, lesquelles, sans nul doute pourraient se trouver dans la situation sociopolitique que vivent les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest. Ces régions constituent en fait la base électorale du parti de Ni John Fru Ndi, mais qui sont en proie aux violences perpétrées par les sécessionnistes de l’État fantôme d’Ambazonie.

Elle est désormais lointaine l’époque où le « Social Democratic Front » (SDF), se bombait le torse d’être la deuxième force politique du Cameroun, après le « Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais » (RDPC), parti au pouvoir et première de l’opposition. Le « Social Democratic Front », parti politique autrefois leader de l’opposition camerounaise, devra désormais se contenter de jouer les seconds rôles, peut-être même derrière le parti UNIVERS qui a présenté Cabral Libii à cette élection, si le SDF ne se ressaisi pas lors des prochaines élections législatives et municipales.