El Hadj Relouanou Charaboutou l’a annoncé en marge d’une réunion de sensibilisation du vivre ensemble le 31 mars dernier à Douala.
Organisée pour promouvoir la paix, la stabilité, la cohésion sociale et le vivre ensemble entre les communautés, la réunion du 31 mars dernier à New-Bell dans l’arrondissement de Douala 2, a pris une tournure politique. Sous la conduite de ses dignitaires, femmes et jeunes de la communauté musulmane du Littoral ont émis au cours d’une dizaine de discours en Français, Anglais et Haoussa, le vœu de vivre dans la paix et l’harmonie avec les différentes communautés.
L’heure est grave et le soutien aux autorités administratives dans la promotion de la paix et la cohabitation sont un impératif en ces moments difficiles, où la stabilité du pays est menacée par des appels à la sécession, ont relevé les differents orateurs. Suffisant pour que certains dignitaires de ladite communauté politiquement opportunistes, appellent leurs membres à plus de loyauté au président de la République, Paul Biya, l’homme qui, selon eux, incarne les valeurs de paix, de stabilité et de progrès social.
Comme pour manifester son soutien au chef de l’Etat, El Hadj Relouanou Charaboutou, président de l’Association des élites musulmanes pour le développement du Cameroun (ASSEMDEC) et ancien président de la section Wouri II du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), parti de la majorité, s’engage à payer pour le compte du président de son parti et chef de l’Etat, Paul Biya, 30 millions FCFA représentant la caution pour sa candidature à la présidentielle 2018.
Si d’aucuns estiment que la démarche de l’heureux donateur s’apparente à un positionnement, ce dernier réplique qu’il s’agit plutôt d’un engagement politique et un soutien au chef de l’Etat qui ne doit pas abandonner son pouvoir au moment où le pays court des risques d’implosion. El Hadj Relouanou qui s’investit également dans les causes humanitaires, estime qu’il ne cherche pas à créer le buzz parce que Paul Biya a les moyens de se payer sa caution. Et que même si le président venait à refuser sa contribution, il aura manifesté sa volonté et celle de sa communauté à le soutenir.