Dans une sortie médiatique fracassante, le journaliste Adolarc Lamissia a brisé le silence en apportant publiquement son soutien à une éventuelle candidature de Guibai Gatama, directeur de publication du journal « L’Œil du Sahel », à l’élection présidentielle 2025 au Cameroun. Cet appel résonne comme un cri du cœur pour la représentation du Grand-Nord dans la course à la magistrature suprême.
Dans son plaidoyer enflammé, Adolarc Lamissia a dressé un constat amer de la situation politique du Grand-Nord. Il affirme que cette région, pourtant cruciale dans l’échiquier politique national, est devenue l’otage d’un « petit conglomérat d’hommes politiques » qui, depuis 1992, la maintient dans une position de soutien perpétuel, sans réelle contrepartie. Cette situation jugée intenable appelle selon lui à un sursaut d’orgueil des « vrais nordistes ».
Le RDPC et l’opposition, même combat pour le Grand-Nord ?
Adolarc Lamissia n’a épargné personne dans sa charge. Ni le parti au pouvoir, le RDPC, dont les cadres nordistes seraient « coincés par la discipline de parti et la peur de tout perdre », ni l’opposition, prompte à « se livrer à son jeu favori » de soutien systématique au président sortant. Des pratiques qu’il juge stériles et qui ne feraient que perpétuer la « misère » et les « larmes » du Grand-Nord.
Guibai Gatama, l’homme qui peut « Faire peur au favori » ?
Face à cette impasse, Adolarc Lamissia ne voit qu’une solution : une candidature forte, issue du Grand-Nord, capable de « faire peur au favori du scrutin » et « d’animer politiquement les régions et les conversations ». Et pour lui, cet homme providentiel ne serait autre que Guibai Gatama, qu’il appelle à ne pas « fermer la porte » à une candidature. Un choix justifié par la stature et l’ancrage local de l’intéressé, mais aussi par l’urgence de rompre avec des décennies de résignation politique.
Un appel qui résonne comme un électrochoc
L’appel retentissant d’Adolarc Lamissia pourrait provoquer un véritable électrochoc dans le landerneau politique nordiste. Son appel, s’il est entendu, pourrait rebattre les cartes à l’approche de l’échéance de 2025 et obliger les états-majors politiques à revoir leurs stratégies. Mais au-delà des calculs politiciens, c’est aussi et surtout un cri du cœur, un appel à la fierté et à la dignité d’une région qui aspire à peser de tout son poids dans le destin national.
Alors, Guibai Gatama sera-t-il « le candidat qui va essuyer les larmes du septentrion » en 2025 ? L’avenir le dira. Mais une chose est sûre : son éventuelle candidature ne manquerait pas de pimenter une campagne qui s’annonce d’ores et déjà épique.