Présidentielle 2025 : le SDF impose une caution de 50 millions FCFA pour ses candidats
Le Social Democratic Front (SDF) a lancé officiellement son processus de sélection pour désigner son candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2025. Selon les résolutions adoptées lors de la réunion du Comité exécutif national (NEC) tenue à Yaoundé le 1er février 2025, les prétendants au poste doivent soumettre leurs dossiers complets avant le 8 février, accompagnés d’une somme non remboursable de 50 millions de francs CFA.
Cette réunion, présidée par l’honorable Joshua Osih, président du SDF, a permis de statuer sur plusieurs points cruciaux relatifs à l'avenir du parti et à la situation politique nationale. La décision phare concerne les conditions requises pour prétendre à l'investiture du parti à la présidentielle, une démarche qui comprend un montant conséquent de 50 millions de FCFA, en plus du dossier administratif complet, à transmettre au Secrétariat général avant la date butoir.
« Les candidats à l'élection présidentielle de 2025 sont invités à soumettre leurs fiches de candidature accompagnées d’un dossier complet, tel que communiqué par le Secrétaire Général. Ce dossier doit inclure un montant non remboursable de 50 000 000 FCFA (cinquante millions de francs CFA), à déposer au Secrétariat Général au plus tard le 8 février 2025 à 12 heures, pour transmission à la Cellule Nationale des Conseillers pour investiture », précise le communiqué officiel du NEC.
Cette somme, qui s'élève à 50 millions FCFA, est un critère de sélection visant probablement à trier les candidats sérieux et à renforcer les capacités financières du parti en vue de la campagne présidentielle. Toutefois, ce montant pourrait susciter des réactions, notamment concernant son accessibilité pour les membres aspirant à représenter le parti.
Sur le plan politique national, le SDF n'a pas manqué de fustiger certaines pratiques récentes. Dans son communiqué, le parti a dénoncé ce qu'il considère comme des manipulations politiques orchestrées par certains chefs traditionnels. « Le SDF condamne la déclaration éhontée à la candidature d’un candidat réputé absent à l’élection présidentielle de 2025 par certains chefs traditionnels en quête d’avantages pécuniaires élémentaires », peut-on lire dans la déclaration finale.