Au Cameroun, la révision des listes électorales annonce les couleurs de la présidentielle de 2025. Après l’expérience infructueuse de 2018, Maurice Kamto entend déposer sa candidature pour une nouvelle aventure. Ailleurs c’est le gouvernement qui incite les populations en âge de voter à s’inscrire massivement sur les listes électorales. Car voter est à la fois un droit et un devoir pour des citoyens dans une démocratie. Un président élu à l’issue d’une élection où le taux de participation est très faible ne jouit pas d’une grande légitimité.
Au Cameroun ce sont les autorités qui entravent les inscriptions des citoyens sur les listes électorales. Après le ministre de l’administration territoriale Paul Atanga qui menaçait de poursuites judiciaires les Camerounais qui incitent leurs compatriotes à se faire enregistrer, c’est autour du maire de la commune de Yaoundé 7 de bloquer une opération de sensibilisation à l’endroit des populations.
« Alors que les militants du MRC sont dans une simple opération de sensibilisation sur les inscriptions sur les listes électorales, le maire Tamba de Yaoundé 7 fait irruption pour bloquer. Arguant que pour s’inscrire il faut la résidence.
Un argument qui non seulement ne s’applique pas légalement au Cameroun mais en plus de cela il s’agit là d’une simple campagne de sensibilisation.
Ce nouvel épisode traduit une certaine frénésie chez les responsables du RDPC après la sortie du ministre de l’administration territoriale, Paul Atanga Nji », rapporte le journaliste et lanceur d’alerte Boris Bertolt.
Pour rappel, le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun Maurice Kamto a appelé à la démission du DG d’Elecam car selon lui, l’institution entrave les inscriptions des Camerounais sur les listes électorales. Les bureaux d’Elecam ferment plus tôt que prévu et ne travaille pas les week-ends selon certaines sources.
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