L’activiste Jorel Zang a été touché sur les réseaux sociaux par un sujet. Celui de l’affrontement qui pourrait avoir lieu si la population décide d’opposer une résistance au régime de Paul Biya. L’entrepreneure Marlene Emvoutou a fait une analyse dans ce sens.
Elle dit qu'il se pourrait que les militaires tirent sur les civils lors de toute descente dans les rues pour réclamer une libération et que si cela arrive, il se pourrait bien que les organisations internationales interviennent et impose un président aux Camerounais. Qu’en pense Zang de cet avis ?
Tout est possible en effet au Cameroun, mais avant toute chose, sachez bien que l'un des facteurs de la longévité de Paul Biya, c'est bel et bien cette communauté internationale. La communauté internationale a toujours été un soutien majeur de Biya.
Elle connaît parfaitement la situation du pays et elle est même mieux informée que la plupart des Camerounais, mais elle laisse faire car la politique c'est avant tout une affaire d'intérêts. Rappelez-vous que c'est justement cette même communauté internationale via Transparency International qui a envoyé des faux observateurs pour valider une parodie d'élections en 2018.
Maurice Kamto a toujours revendiqué sa victoire de 2018, mais est-ce que cela a empêché la communauté internationale de féliciter Paul Biya pour sa réélection ? Donc ne pensez pas un seul instant que la communauté internationale n'est pas au courant des vols des élections au Cameroun, elle est bien au courant, mais laisse faire car Paul Biya est simplement "leur camarade".
Ils ont la main mise sur le Cameroun grâce à Paul Biya et en échange il a le pouvoir. Voilà pourquoi cette même communauté ne pourra jamais accepter un président "non docile" comme Biya l'a toujours été.
Donc la communauté internationale "impose" toujours d'une façon ou d'une autre un candidat à une élection présidentielle. Maintenant, si le peuple dit non par des manifestations populaires créant des exactions et autres, la même communauté internationale sera obligée de se rétracter dans son plan d'imposition de leur candidat.
En conclusion, la communauté internationale intervient à chaque fois dans le choix d'un président, mais tout dépend de la réaction populaire. Si le peuple est comme le nôtre, elle va constamment exiger des Biya. Donc au 12 octobre 2025 de dire stop, terminé.