Le président national d'APAR met en garde les candidats à la présidentielle de 2025 au Cameroun
Celestin Djamen, président national de l'Association pour la promotion de l'alternance et de la réforme (APAR), a mis en garde les candidats potentiels à la présidentielle de 2025 au Cameroun contre les fausses promesses et les élucubrations juridiques. Dans une déclaration récente, il a souligné que le Code électoral est clair en ce qui concerne les conditions d'éligibilité à la présidence et que les candidats devraient être réalistes quant à leurs chances.
Selon M. Djamen, certains candidats, tant de la diaspora que locaux, racontent à leurs partisans qu'ils seront officiellement présents dans la course à la présidentielle de 2025, mais cela est peu probable compte tenu des exigences du Code électoral. Il a également noté que la seule option pour ces candidats serait de "louer" un parti politique ayant présenté avec succès des candidats aux élections couplées de 2020, ce qui coûterait au moins 100 millions de francs CFA.
M. Djamen a également commenté la situation des partis politiques ayant des élus, en particulier ceux qui pourraient potentiellement investir un candidat ayant boycotté les élections précédentes. Il a énuméré les partis qui, selon lui, ne seraient pas disposés à investir un tel candidat, tels que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais, l'Union nationale pour la démocratie et le progrès, le Parti camerounais pour la réconciliation nationale, l'Union démocratique du Cameroun, le Social Democratic Front, le Peuple uni pour la rénovation sociale, l'Alliance nationale pour la démocratie et le progrès, le Mouvement pour la défense de la République, le Front pour le salut national du Cameroun, le Mouvement patriotique pour un Cameroun nouveau et le Mouvement progressiste.
Cependant, M. Djamen a laissé entendre que certains partis pourraient être disposés à investir un candidat ayant boycotté les élections précédentes, tels que l'Union des mouvements socialistes, le Mouvement citoyen national camerounais, le Parti de l’alliance libérale et le Front démocrates du Cameroun.
En conclusion, M. Djamen a exhorté les candidats potentiels à être honnêtes avec leurs partisans et à présenter des arguments solides pour convaincre les partis politiques de les investir. Il a également encouragé les partis politiques à être ouverts à la possibilité d'investir des candidats ayant boycotté les élections précédentes, s'ils présentent des arguments convaincants.