C’est une nouvelle sortie qui va faire du bruit dans les milieux de la société civile et l’opposition mais qui vaut son pesant d’or de relancer le débat sur le processus électoral dans un pays où le code électoral est organisé pour mettre au RDPC et son président national de se maintenir au pouvoir.
Rebecca ENONCHONG, actrice de la société civile, considérée comme la papesse des techs en Afrique est sortie de son silence. Elle affirme : « Donc pour vous, on s'inscrit en masse, on vote en masse, et ça suffit. Quand il faudra organiser des réunions pour surveiller le vote, on va interdire. Quand des candidats intéressants vont se présenter, on va les disqualifier. Quand un parti décide de se séparer d'un militant, ce sera plutôt lui qui aura le droit de poser des actes. Les élections libres ne se font pas seulement le jour J, c'est tout un environnement qu'il faut créer et préparer.».
Rebecca ENONCHONG souligne donc qu’il ne suffit pas d’aller voter le jour de l’élection pour s’assurer d’une victoire d’un candidat à une élection dans un contexte où l’administration peut décider ce qu’elle veut. La bataille doit se faire avant afin de créer les conditions d’une élection crédible.
Rebecca ENONCHONG jette donc un pavé dans la marre dans ce qui est devenue « la religion des élections » pour une partie de l’opposition. Le débat au sein des forces du changement est donc relancé au sein des forces du changement.