Le Cameroun s’apprête à rentrer dans une période électorale même si les échéances ont été récemment avancées. Jeune Afrique a consacré un article sur les stratégies des deux camps (pouvoir et opposition). Nous reviendrons ici sur le plan de l’opposition.
Jeune Afrique estime dans son article que malgré les déclarations du ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji, suggérant que le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) s'est marginalisé, le parti de Maurice Kamto affirme sa détermination à participer aux prochaines échéances électorales.
Joseph Emmanuel Ateba, responsable de la communication du MRC, déclare : "Nous participerons à toutes les échéances électorales à venir, y compris à la présidentielle, et nous sommes prêts à battre le candidat du RDPC." Le parti dispose de plusieurs stratégies pour présenter un candidat. Tout d’abord, le confrère Jeune Afrique évoque l’ Alliance avec d'autres partis notamment avec le MRC qui a déjà formé une alliance avec le Front pour le changement du Cameroun (FCC), qui compte plusieurs élus.
Le journal évoque également le le crutement d'élus d'autres partis. Pour JA, c’est une option rendue possible par la jurisprudence Paul Abine Ayah, comme l'explique le juriste Moïse Timtchueng. Cette jurisprudence permet à un élu changeant de parti d'être considéré comme représentant de sa nouvelle formation.
Le MRC affirme avoir recruté des conseillers municipaux d'autres partis, bien que cette information n'ait pas été confirmée indépendamment, rapporte Jeune Afrique.
Le report des élections a également relancé les tractations politiques au sein de l'opposition. Jeune Afrique révèle par ailleurs que Me Akere Muna, envisageant une candidature à la présidence, s'est rapproché du Parti de l'alliance libérale (PAL), sans succès pour le moment.
Aussi, au niveau du Social Democratic Front (SDF), Joshua Osih a récemment terminé une tournée nationale de mobilisation. Le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) de Cabral Libii a organisé un séminaire de renforcement des capacités de ses cadres, axé sur le maillage territorial et la formation des mandataires.