Premiers bébés pour l'hôpital de Ngousso

Baby Children Hospital Les nouveau-nés conçus par la magie des dernières techniques médicales de pointe sont venus au monde

Sat, 31 Dec 2016 Source: fr.allafrica.com

Le 12 juillet 2016, naissaient Hadja Mammadjam, Paul Clément et Chantal Nathalie, premiers bébés- éprouvettes du Centre hospitalier de recherche et d'application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine Paul et Chantal Biya (Chracerh). L'événement avait attiré la presse camerounaise dans ses ramifications les plus généreuses. Depuis, plusieurs autres femmes ont donné la vie grâce à cette technique.

Une belle aventure conduite par le Pr Jean Marie Kasia, un précurseur passionné, sous l'égide de la première dame camerounaise, Chantal Biya et son illustre époux. L'institution abrite l'unique centre d'assistance médicale à la procréation (AMP) de la capitale.

Depuis son inauguration par l'épouse du chef de l'Etat, le 6 mai 2016, le centre devenu très visible est tout aussi très sollicité. Ainsi, des dizaines de femmes et de couples sont suivis ici. Certains viennent même des pays voisins, voire de plus loin, en Afrique ou de l'Occident où les coûts des techniques avancées appliquées sont prohibitifs. « Nous ne nous plaignons pas de cette affluence.

On ne cherche pas autre chose que cela. Nous voulons apporter des solutions à nos concitoyens », soutient régulièrement Pr. Jean-Marie Kasia, administrateur directeur général du Chracerh. Des patientes ont donc bénéficié d'une FIV ou d'une FIV ICSI (fécondations in vitro par micro manipulation). D'autres bébés, en dehors de ceux du 12 juillet 2016, sont ainsi nés grâce à cette technique.

µLe centre pratique d'autres techniques : le transfert d'embryons congelés, les inséminations intra-utérines avec sperme du conjoint, l'assistance médicale à la procréation avec tiers donneurs (sperme de donneur, don d'ovocytes, accueil d'embryons). Ces données, éloquentes, témoignent des fantastiques avancées du Cameroun dans ce domaine.

Pour autant, des normes drastiques encadrent les différents processus. Il ne s'agit donc pas de faire n'importe quoi. « Ici, ce sont les couples qui sont autorisés à accéder à ces techniques. Et j'entends précisément couples hétérogènes, c'est-à-dire composés d'un homme et d'une femme. Nous ne pratiquons pas « la grossesse pour tous », ni la foire aux bébés », précise l'administrateur directeur général du Chracerh.

Source: fr.allafrica.com