Les récentes déclarations de Boris Bertolt, lanceur d'alerte impliqué dans l'affaire Martinez Zogo, viennent semer le doute sur les circonstances entourant la disparition tragique du journaliste. Contre toute attente, Bertolt nie formellement les allégations selon lesquelles Martinez Zogo aurait été torturé à l'immeuble Ekang à Yaoundé, pointant du doigt un "mensonge grossier".
L'affaire a éclaté avec la découverte du corps de Martinez Zogo, suivi de rumeurs affirmant qu'il aurait été torturé à l'immeuble Ekang en présence de Jean-Pierre Amougou Belinga. Boris Bertolt réfute ces affirmations de manière catégorique, affirmant qu'elles n'ont aucune base dans les procès-verbaux qu'il a consultés.
Bertolt expose un élément crucial, un extrait du procès-verbal de l'un des membres du commando impliqué dans l'opération, Nzockmenping Mital Théodore. Ce document atteste que Martinez Zogo aurait été enlevé et torturé à Soa, éloignant ainsi toute implication de l'immeuble Ekang.
Le lanceur d'alerte met en lumière des divergences dans le récit largement accepté, exposant des contradictions dans les témoignages et remettant en question la première version des événements. Ces déclarations soulèvent des interrogations sur la fiabilité des informations entourant l'affaire et réclament une réévaluation approfondie des faits.
Les documents divulgués par Bertolt offrent une perspective différente, jetant un éclairage nouveau sur une affaire déjà complexe. La véracité de ses affirmations ouvre la voie à une enquête plus approfondie pour démêler la vérité dans l'affaire Martinez Zogo.