Prime exorbitante pour les Lions Indomptables et rien pour les autres : un homme politique déverse sa colère

Il y a quelques heures, un document comptable fait le tour de la toile, montrant les primes touchées par les Lions Indomptables et leur staff pour leur dernier match qualificatif pour la Coupe du Monde. Ces priment se chiffrent à des centaines de millions. Comparativement à d’autres corps de métiers, c’est le jour et la nuit. C’est pour cette raison que Christian Marcel s'interroge au sujet des primes octroyés aux Lions Indomptables du Cameroun en dressant la comparaison avec d'autres corps de métier.

Un footballeur prend la permission chez son club employeur en Europe/Asie/Amérique et débarque au Cameroun pour maxi une semaine.

Pendant cette semaine, il a droit à :

- une prime de présence

- prime de match

- prime spécial (suivant les cas)

- prime de qualification

- autres primes.

Juste pour une semaine d'activité où il est logé dans un hôtel de luxe, nourri et pris en charge médicalement le cas échéant, le footballeur Camerounais repart une semaine après avec au moins 50 millions de FCFA empochés.

C'est normal car il défend les couleurs du pays.

Prenons maintenant le cas d'un soldat de rang envoyé lutter contre Boko Haram à l'extrême-Nord.

- salaire : 80.000 FCFA

- autres commodités : 2500 FCFA/jour avec plus de chance que ce sera détourné par le chef hiérarchique.

- il dort dans les buissons.

- quand il reçoit un coup, ce n'est pas un ballon au fond des filets mais une balle de l'ennemi.

- parfois il rentre blessé et on le balance dans une chambre de fortune à l'hôpital militaire où il finit par rendre l'âme dans la stricte indifférence pourtant il défendait le pays au prix de son sang et de sa vie.

- quand il faut citer les références en terme de patriotisme, l'on commence par Roger Milla. Justement on le fait car l'on ignore que certain sous-officier au nom de Abdoulaye est mort parce qu'il pourchassait les terroristes de Boko Haram de ne pas entrer sur le territoire et tuer ses compatriotes.

Je vais revenir sur le cas des enseignants et médecins plus tard.

Christian Marcel, militant du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun.