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Prince Fidèle Bontsebe appelle à une réforme foncière générale au Cameroun

La corruption entraîne l'accès à la propriété

Tue, 29 Mar 2022 Source: www.camerounweb.com

Prince Fidèle Bontsebe est directeur de publication de Jeunesse Actu

Il pense que les lois qui régissent le foncier aujourd’hui doivent être révisées

Selon lui, la terre demeure hors de portée pour la majorité des citoyens camerounais

Le foncier au Cameroun est sujet à plusieurs débats, notamment celui sur la révision de l’ossature juridique qui le régit. C’est d’ailleurs l’avis de Prince Fidèle Bontsebe directeur de publication de Jeunesse Actu. Selon lui, « les textes qui régissent la réglementation foncière et domaniale au Cameroun, présentent la nécessité d'une réforme absolue. Le titre foncier qui était jadis la seule preuve du droit de propriété au Cameroun parce qu’il offrait l'assurance de conserver, de jouir et de disposer de sa propriété à travers ses caractères intangible, inattaquable et définitif qui étaient sensés offrir à son titulaire une sécurité foncière indéfectible présente aujourd'hui des garanties illusoires et limitées », explique-t-il.

Prince Fidèle Bontsebe pense que chaque camerounais doit avoir droit à la propriété foncière qui est une garantie de son émergence. « Quand le chef de l'État, son excellence Monsieur Paul BIYA mettait un accent particulier sur l'émergence du Cameroun en 2035, l'un des piliers de sa pensée reposait sur le fait que chaque Camerounais pourrait se prévaloir d'avoir une propriété foncière dans notre cher et beau pays. Confère son ouvrage «Paul BIYA pour le libéralisme communautaire. »

Le journaliste dénonce : « Plusieurs personnes (proches collaborateurs de mauvaise foi) se comportent comme les propriétaires de notre patrimoine commun (????????) tout en imposant leur politique définie par eux et non par celles instaurée par son excellence Monsieur Paul BIYA. Comment concevoir que, jusqu'en 2022, à quelques années du jour dit (émergence 2035), nous nous retrouvons dans le chaos total lorsqu'il s'agit du foncier au Cameroun ? », se demande-t-il

Et conclut que « Bien qu'il s'agisse de l'immatriculation directe ou de la concession, elles demeurent fastidieuses et hors de portée pour la majorité des citoyens camerounais, vivant dans une situation de pauvreté bien avérée. Plusieurs facteurs, notamment la kyrielle d'intervenants et d'étapes à franchir par les requérants à l'immatriculation, son coût, la corruption qu'elle entraîne et la limitation à l'accès à la propriété sont là pour l'attester ».

Ne faisons même pas allusion aux cas d'expropriations pour cause d'utilité publique sans une indemnisation préalable et des recasements qui sont de plus en plus fréquents.

Source: www.camerounweb.com